Euro 2016 - HooliganismeMme Vardy a eu peur pour sa vie à Marseille
Les débordements avant le match entre l'Angleterre et la Russie, samedi à Marseille, ont été très mal vécus par Rebekah Vardy, femme du buteur de Leicester.
- par
- duf
Les déplorables scènes qui ont précédé, puis celles qui ont suivi Angleterre-Russie ce week-end ont laissé une très vilaine cicatrice sur le visage de cet Euro 2016. Rebekah Vardy, épouse de Jamie, nouvelle coqueluche du football anglais à la suite de ses exploits à répétition avec Leicester City en championnat cette saison, en a également souffert.
L'épouse de l'attaquant de poche de l'équipe d'Angleterre a envoyé un tweet pour raconter qu'elle avait été aspergée de gaz lacrymogène et «mise en cage», avant le premier match des Three Lions à Marseille. Prise au piège au cœur des violences entre hooligans russes et anglais, Rebekah Vardy a décrit une situation «atroce». «Ça doit être la pire expérience de ma vie à un match extérieur! Gazée sans raison, mise en cage et traitée comme un animal! Choquant!», a-t-elle décrit sur son compte.
La jeune femme a par la suite expliqué que des grilles avaient été fermées sur le passage des fans anglais cherchant à fuir les émissions de gaz. Se retrouvant face à des grilles d'accès fermées, les gens ont été pris de panique et nombre d'entre eux ont été blessés dans les mouvements de foule ou en tentant d'escalader les grilles. Rebekah Vardy s'est aussi exprimée dans les colonnes du «Guardian» pour souligner qu'elle s'était sentie «menacée» par la police française, «pas protégée». «Il y a même eu un moment où je me suis dit que je n'en sortirais pas vivante», a-t-elle ajouté. «Certaines personnes effrayées essayaient d'obtenir des informations auprès de la police, mais c'est comme si nous n'existions pas. Ils ne géraient rien. J'aurais cru qu'une nation récemment frappée par des attentats terroristes serait mieux préparée que ça aux débordements.»
L'UEFA enquête actuellement sur tous ces débordements et a déjà menacé les équipes de Russie et d'Angleterre de les exclure de la compétition en cas de violences renouvelées de leurs «supporters».