Etats-Unis: Moqué pour ses tweets, Trump riposte sur Twitter

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Etats-UnisMoqué pour ses tweets, Trump riposte sur Twitter

Le président élu, raillé lors d'une émission satirique par l'acteur Alec Baldwin pour son usage intempestif du réseau social, a répliqué samedi soir en direct depuis son compte personnel.

Dans une parodie diffusée par la chaîne NBC lors de son émission hebdomadaire très populaire «Saturday Night Live», l'acteur Alec Baldwin, coiffé d'une perruque blonde, singe le milliardaire en train de re-tweeter un message publié par un lycéen, en pleine réunion avec des responsables de la sécurité nationale.

«S'il tweete autant», explique sa conseillère Kellyanne Conway, interprétée par l'actrice Kate McKinnon, «c'est pour détourner l'attention des médias sur les conflits d'intérêt et les personnes effrayantes qui forment son gouvernement». «Mais non», rétorque le faux Trump, «je le fais parce que j'ai le cerveau malade».

«Je viens d'essayer de regarder le «Saturday Night Live»- Tout simplement irregardable! Totalement partisan, pas drôle et l'interprétation de Baldwin ne pourrait pas être pire. Triste», a tweeté le président américain élu depuis son compte @realDonaldTrump.

«Publiez votre feuille d'impôts et j'arrêterai. Na!», a répliqué l'acteur sur le réseau social.

Ce n'est pas la première fois que le milliardaire réagit à cette parodie depuis son compte suivi par 16,5 millions d'abonnés.

Trump et Twitter

Près d'un mois après son élection à la tête des Etats-Unis, le septuagénaire continue d'alimenter des polémiques par ses réactions quotidiennes et sans filtre en 140 caractères.

«Il tweete, il provoque, il trolle. Il maîtrise une vaste plateforme. Mais il faut le dire, et le redire. Cela n'est pas normal. Cela abaisse la présidence», avait estimé le New York Times dans un éditorial fin novembre.

L'équipe de campagne de M. Trump avait repris le contrôle de son compte quelques jours avant le scrutin du 8 novembre afin d'éviter tout dérapage par ce canal à la veille du vote.

«Si quelqu'un ne peut pas gérer son compte Twitter, il ne peut pas gérer les codes nucléaires», avait commenté à l'époque le président Barack Obama. (afp)

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