Tennis: Non, Federer n'a pas déjà gagné Wimbledon

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TennisNon, Federer n'a pas déjà gagné Wimbledon

Avant de songer à un 19e titre en Grand Chelem, le Bâlois doit d'abord passer l'obstacle Tomas Berdych vendredi.

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Roger Federer a gagné dans la douleur lors du premier tour de l'US Open, face à l'Américain Frances Tiafoe. (Mercredi 30 août 2017)

Roger Federer a gagné dans la douleur lors du premier tour de l'US Open, face à l'Américain Frances Tiafoe. (Mercredi 30 août 2017)

AFP
Il a suffi d'une photo postée sur Twitter par Roger Federer visiblement à New York pour que le monde du tennis frémisse (Mardi 22 août 2017).

Il a suffi d'une photo postée sur Twitter par Roger Federer visiblement à New York pour que le monde du tennis frémisse (Mardi 22 août 2017).

kein Anbieter/Twitter Roger Federer
Federer déclare forfait pour le Masters 1000 de Cincinnati. Touché au dos lors de sa finale perdue dimanche à Montréal face à Zverev, le Bâlois préfère ne prendre aucun risque avant l'US Open. (14 août 2017)

Federer déclare forfait pour le Masters 1000 de Cincinnati. Touché au dos lors de sa finale perdue dimanche à Montréal face à Zverev, le Bâlois préfère ne prendre aucun risque avant l'US Open. (14 août 2017)

Keystone

Exit donc Rafael Nadal, Andy Murray et Novak Djokovic. Délesté de la concurrence de ses camarades du «Big Four» - et des deux gagnants des quatre derniers Wimbledon-, Roger Federer a une voie royale devant lui pour décrocher un huitième titre record à Londres où Marin Cilic est le seul autre demi-finaliste à faire partie du top 10 avant sa demi-finale face au Tchèque Tomas Berdych (vendredi vers 16h30, à suivre en direct sur notre site!).

La situation dans laquelle se trouve Roger Federer aujourd'hui - seul membre du «Big Four» présent dans le dernier carré - ressemble à celle du printemps 2009, où un premier titre - qu'il a finalement obtenu - lui était aussi promis après la sortie de route précoce de Rafael Nadal. «Ce n'est pas la même chose ici. J'ai déjà beaucoup gagné à Wimbledon. Je connais le chemin. Quand je jouais Rafa à Roland-Garros, c'était différent. Il avait son mot à dire sur le fait de savoir si j'allais gagner ou pas», tempère le «Maître».

Le souvenir de New-York

Le contexte est en revanche comparable à celui de New York en 2014. Novak Djokovic battu par Kei Nishikori dans la première demi-finale, tous les observateurs imaginaient déjà le Bâlois triompher. Mais un certain Marin Cilic lui avait barré la route à une marche de la finale, sans lui laisser la moindre ouverture. Fort du titre conquis dans cet US Open, le Croate (ATP 6) est d'ailleurs le principal rival de Roger Federer en cette fin de semaine. Et il partira largement favori vendredi à 14 heures face à Sam Querrey (ATP 28).

La comparaison avec le scénario new-yorkais est là pour (nous) rappeler que rien n'est jamais acquis, et le Bâlois ne pêchera pas par excès de confiance. «Être le favori, ça ne compte pas. Les autres qualifiés sont de très bons joueurs, ils auront leur mot à dire sur le terrain. Ils ont de gros services, de gros coups droits, ils frappent vraiment fort», a conclu Roger Federer, qui avait dû écarter deux balles de match, lors de son dernier match face à Tomas Berdych, en quarts de finale à Miami fin mars.

A Melbourne, Roger Federer avait dû vaincre à chaque fois en cinq sets la résistance de Stan Wawrinka puis celle de Rafael Nadal pour cueillir son 18e titre majeur. A Londres, tous les astres de la forme physique, niveau de jeu et tableau dépeuplé- semblent alignés pour que le Bâlois redevienne dimanche le roi de Church Road pour la première fois depuis 2012. Mais la première étape de cette reconquête se nomme Tomas Berdych. La suite attendra.

(nxp/ats/afp)

(NewsXpress)

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