Europa League: «Notre moral est à 200%»

Alors que les chances du LS de s'imposer sur le terrain de Randers semblaient plutôt ténues, les Vaudois ont arraché une courte - mais précieuse victoire - jeudi soir lors du match aller du 3e tour de l'Europa League (2-3). Un succès qui place les Lausannois dans une position confortable avant d'accueillir les Danois jeudi prochain à la Pontaise. «Je pense que Randers a été un peu surpris par notre niveau, vu qu'on milite en 2e division. Mais on a réussi à rester fidèle à notre philosophie en posant notre jeu, tandis que nos adversaires balançaient le plus souvent de long ballons en avant», analyse Fabio Celestini.

A peine descendu de l'avion qui a ramené vendredi l'équipe au bercail, le capitaine des bleu et blanc avouait avoir «déjà un peu la tête tournée vers le match de lundi» (ndlr: 2e journée de Challenge League, Wil-Lausanne à 20h10). Avant de préciser: «Hier soir, on a quand même savouré notre victoire, on a bien rigolé». Mais les Lausannois le savent bien, le plus dur reste à faire, - à savoir confirmer -, pour se hisser en barrages de l'Europa League. «J'espère que le public viendra en masse nous encourager jeudi», lâche-t-il d'ailleurs au passage.

En cas de qualification contre les Danois, les Vaudois sont partagés sur leur prochain adversaire. «Tomber contre une équipe moyenne en barrages et se qualifier pour la phase de groupes, ce serait évidemment fantastique. Mais quitte à se faire éliminer, alors autant que ce soit par une grande équipe», confesse Celestini. «Le pire serait de se faire sortir par une équipe prenable».

Si «le moral est à 200% au sein de l'équipe», comme l'assure Celestini, les jambes se font en revanche un peu lourdes. «Il nous reste trois jours pour bien récupérer avant le match à Wil. Le reste de la journée est libre, et on se retrouvera tous à l'entraînement demain matin».

International à 35 reprises et notamment finaliste de la Coupe de l'UEFA avec Marseille en 2004, Fabio Celestini est un habitué des grands rendez-vous. Avec le LS (ndlr: pour lequel il a déjà joué entre 1995 et 2000), le milieu de terrain a déjà vécu des moments fastes avec le club. «Bien sûr, on ne peut pas comparer ce LS avec celui d'il y a dix ans. Sortir une équipe bosniaque n'aura rien eu d'exceptionnel. Mais ce qu'on vit actuellement, c'est fort, on peut parler d'une nouvelle épopée».