Etats-UnisNYT, Washington Post: Trump n'en veut plus
La Maison Blanche a décidé d'annuler ses abonnements aux journaux New York Times et Washington Post.

Donald Trump à la Maison Blanche le 24 octobre 2019.
Donald Trump a tranché: le «New York Times» et le «Washington Post» ne seront plus distribués chaque matin à la Maison Blanche. «Nous n'avons pas renouvelé nos abonnements», a déclaré jeudi à l'AFP Stephanie Grisham, porte-parole de Donald Trump qui attaque régulièrement les journalistes, qualifiés d'«ennemis du peuple». «Cela représentera des économies substantielles pour les contribuables», a-t-elle ajouté.
Lundi, sur Fox News, le président américain s'en était pris, comme il fait très régulièrement, au «New York Times». «Nous ne le voulons plus à la Maison Blanche. Nous allons probablement mettre fin (à l'abonnement) ainsi qu'à celui du Washington Post», avait-il lancé. «Ils sont fake», avait ajouté le locataire de la Maison Blanche.
Stephanie Grisham a précisé dans le «Wall Street Journal» que la Maison Blanche entendait exiger de toutes les agences fédérales qu'elles mettent, elles aussi, fin à leurs abonnements à ces deux journaux.
«Je suis convaincu que les journalistes du New York Times et du Washington Post continueront à faire du journalisme de qualité sans se soucier de savoir si le président reconnait qu'il les lit», a réagi Jonathan Karl, président de l'association des correspondants de la Maison Blanche (WHCA). «Faire mine d'ignorer le travail de la presse libre ne fera pas disparaître l'information et n'empêchera pas les journalistes d'informer le public et d'exiger que ceux qui sont au pouvoir rendent des comptes», a-t-il ajouté. (nxp/afp)
Trump serait-il arrêté s'il tirait sur quelqu'un? Débat surréaliste à New York
Donald Trump est-il au-dessus des lois au point que personne ne l'arrêterait s'il tirait sur quelqu'un en pleine rue à Manhattan? La question paraît saugrenue, mais a été posée jeudi au maire de New York, qui a tranché sans hésitation. «Quiconque tire sur quelqu'un sera arrêté. Je me fiche de savoir s'il s'agit du président des Etats-Unis ou de quelqu'un d'autre», a répondu le maire démocrate, Bill de Blasio, lors d'un point de presse.
L'échange suivait des propos tenus mercredi par un avocat du président devant des juges fédéraux de Manhattan, qui doivent déterminer si le président américain est obligé d'obéir à une injonction du procureur de Manhattan, qui réclame des déclarations d'impôts de Trump. Les avocats du président refusent de communiquer ces documents, faisant valoir que, tant qu'il est en fonction, Donald Trump ne saurait être poursuivi pour aucun délit.