Environnement: On surveille mieux notre consommation d'énergie

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EnvironnementOn surveille mieux notre consommation d'énergie

Les Suisses sont plus attentifs à l'environnement qu'il y a quatre ans, selon un sondage de l'OFS.

Lorsque leur logement est vide plus de deux jours, 44% des Suisses baissent le chauffage, 20% ne le font pas.

Lorsque leur logement est vide plus de deux jours, 44% des Suisses baissent le chauffage, 20% ne le font pas.

photo: Keystone

Au quotidien, la population suisse est plus attentive à sa consommation d'énergie qu'il y a quatre ans. De manière générale, elle considère que la qualité de l'environnement est très bonne ou plutôt bonne, selon un sondage de l'OFS.

Pour la deuxième fois, l'Office fédéral de la statistique (OFS) a réalisé une enquête omnibus auprès de 3045 personnes âgées de 15 à 74 ans. Les questions ont porté sur l'environnement, comme en 2011, a indiqué mardi l'OFS dans un communiqué.

Lorsque leur logement est vide plus de deux jours, 44% des Suisses ont indiqué toujours baisser le chauffage, seuls 20% ne le font pas. À l'achat de petits appareils électriques, 42% regardent toujours la consommation d'électricité, contre 35% en 2011.

Les jeunes de 15 à 24 ans sont devenus particulièrement attentifs à cette question. En 2011, ils n'étaient que 9% à s'en préoccuper, alors qu'en 2015 19% font toujours attention.

Environnement de qualité

En 2015, 92% de la population estimait que la qualité de l'environnement en Suisse était très bonne ou plutôt bonne. Et environ trois quarts ont dit qu'elle avait une influence très forte sur leur qualité de vie personnelle, peut-on lire dans le communiqué de l'OFS.

Le bruit du trafic ou la pollution de l'air sont ressentis comme très dérangeants par une personne sur cinq environ. Les femmes sont plus sensibles à la pollution de l'air que les hommes (22% contre 16%), et la Suisse italienne (32%) plus que la Suisse romande (20%) ou alémanique (18%). Au total, 39% de la population était d'avis que la pollution de l'environnement est un très grand problème pour la Suisse.

S'agissant des dangers de certaines technologies pour l'être humain et l'environnement, 40% des Suisses jugent les centrales nucléaires très dangereuses. En 2011, ce chiffre s'élevait à 47%, mais l'enquête avait été réalisée peu après l'accident de Fukushima.

La disparition de nombreuses espèces d'animaux et de plantes et le réchauffement global sont aussi considérés comme problématiques. Les résultats obtenus sont très proches de ceux de 2011. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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