WikiLeaks: Pamela Anderson appelle à «sauver» Julian Assange

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WikiLeaksPamela Anderson appelle à «sauver» Julian Assange

L'actrice américano-canadienne Pamela Anderson s'est rendue à la prison au sud de Londres pour rencontrer Julian Assange.

L'actrice Pamela Anderson a appelé mardi à «sauver la vie» de Julian Assange. Elle a rendu visite au fondateur de WikiLeaks à la prison de Belmarsh, dans le sud-est de Londres, où il est détenu.

«Cela a été très difficile de voir Julian ici», a déclaré l'actrice américano-canadienne à la presse devant la prison de haute sécurité. Julian Assange «ne mérite pas» d'y être incarcéré, a-t-elle estimé, «il n'a jamais commis de violences, il est innocent».

«Nous devons continuer à nous battre parce que c'est injuste. Il a tant sacrifié pour faire connaître la vérité», a-t-elle plaidé, disant avoir «la nausée». Pamela Anderson avait également rendu visite à Julian Assange lorsqu'il vivait reclus dans l'ambassade d'Equateur à Londres.

«Touché, mais pas brisé»

M. Assange s'y était réfugié en 2012, alors qu'il faisait l'objet de poursuites pour viol en Suède - depuis classées - et a bénéficié de l'asile politique.

Assange arrêté à l'ambassade d'Equateur

11.04.2019 Le fondateur de WikiLeaks a été arrêté par la police britannique dans l'ambassade à Londres. Il s'y était réfugié depuis 2012.

Il a toujours affirmé s'être soustrait à la justice britannique par crainte, non pas d'être extradé vers la Suède, mais de finir aux Etats-Unis et d'y encourir la peine de mort, en raison de la publication de documents secrets américains. Il a finalement été délogé de l'enceinte diplomatique le 11 avril par la police britannique, avec l'autorisation de Quito.

La transformation physique d'Assange

11.04.2019 Réfugié depuis 2487 jours dans l'ambassade d'Equateur à Londres, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a finalement été arrêté jeudi par Scotland Yard. Se pose désormais la question de son sort.

Julian Assange est inculpé par la justice américaine d'association de malfaiteurs en vue de commettre un «piratage informatique», passible d'une peine maximale de cinq ans de prison, pour avoir aidé l'ex-analyste du renseignement américain Chelsea Manning à obtenir un mot de passe pour accéder à des milliers de documents classés secret-défense. Il refuse d'être extradé vers les Etats-Unis.

Selon le rédacteur en chef de WikiLeaks Kristinn Hranfsson, présent aux côtés de l'actrice, «Julian Assange est touché mais pas brisé. C'est une personne extrêmement résiliente». (nxp/ats)

(NewsXpress)

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