Dierikon (LU): Parce qu'il roulait ivre, un cycliste doit payer 1200 francs

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Dierikon (LU)Parce qu'il roulait ivre, un cycliste doit payer 1200 francs

Rouler à vélo en état d'ébriété peut coûter cher. Un Lucernois de 18 ans en a fait l'amère expérience.

Mathias Giordano/phm
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Mathias Giordano/phm

«C'est une mauvaise plaisanterie», déclare Benjamin Bucher, qui habite Dierikon, à une dizaine de kilomètres de Lucerne. Après une fête, ce gymnasien rentrait chez lui à vélo, accompagné d'un ami. Comme les deux jeunes gens roulaient sans phare, la police les a arrêtés.

Lors de cette interpellation, les policiers ont décidé de faire passer aux deux jeunes un test d'alcoolémie, qui s'est révélé positif chez Benjamin Bucher: «Mon taux d'alcool dans le sang était de 1,1‰. Ils m'ont emmené au poste.»

Le coup d'assomoir est tombé un mois plus tard: une facture de plus de 1200 fr., payable dans les trente jours. Mais l'amende en elle-même ne se montait qu'à 200 fr. Alors, quelle est l'origine de la partie la plus importante de la facture? Le gros du montant dû par le cycliste fêtard sert en fait à couvrir les frais de l'alcootest, ainsi que les dépenses médicales. «Je ne pouvais pas en croire mes yeux», s'exclame Benjamin Bucher.

Les cyclistes doivent en effet se soumettre à un test par prise de sang à partir d'un taux de 1,1‰, précise Simon Kopp, porte-parole des autorités d'exécution des peines du canton de Lucerne. «Et la personne contrôlée doit prendre ces frais à sa charge», ajoute-t-il. Benjamin Bucher ne peut pas y faire grand-chose: «La prochaine fois, je pousserai ma bicyclette», conclut-il.

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