Paulin Bordeleau nouvel entraîneur du LHC

Le Québécois, qui aura 55 ans le 29 janvier prochain, a signé à Malley jusqu'à la fin de la saison. Son patronyme n'est pas inconnu en Suisse puisqu'il n'est autre que le père de Sébastien Bordeleau, l'attaquant du CP Berne.

Récemment mis à la porte des Panthers d'Augsburg, le Canadien s'est avoué "très content" de sa signature à Lausanne. "Je cherchais un endroit où finir la saison, mais je ne pensais vraiment pas rebondir ici." Déjà en contact avec le club vaudois voici deux ans (Heikki Leime lui avait alors été préféré), il a assuré avoir eu quelques touches en DEL sans les juger toutefois intéressantes. Le nouvel entraîneur des "Lions" devrait connaître une entame de règne favorable avec la réception de Martigny vendredi et un déplacement chez les Neuchâtel Young Sprinters dimanche.

"J'ai accepté l'offre de Lausanne parce qu'on y parle français", a indiqué Bordeleau qui maîtrise également l'anglais, l'allemand et l'italien. "Cela fait longtemps que j'attendais l'opportunité de venir ici, je veux amener cette équipe là où elle devrait être: en Ligue nationale A". Si il concède ne connaître aucun élément du contingent, l'ancien joueur des Canucks de Vancouver et des Nordiques de Québéc est certain "que le potentiel est là. Une équipe ne compte pas 80 points (ndlr: Lausanne est 3e de LNB avec 87 points) pour rien. Les joueurs doivent reprendre confiance."

Débarqué la veille en avion des Etats-Unis, le copropriétaire de l'organisation lausannoise Barry Alter a concédé "avoir vécu des derniers jours difficiles. Nous avons le meilleur contingent de la ligue. Avec ces joueurs, nous devons être en tête !". Jim Koleff a quant à lui analysé les dernières semaines décevantes du LHC. "Ce n'est pas la faute d'une seule personne, les joueurs ont également des responsabilités. Mais quand on ne joue pas comme on le voudrait, comme les fans et les sponsors le souhaitent, il faut changer quelque chose", a conclu le directeur sportif.

(si)