Forcené de Bienne: Peter K. dévoile une partie de sa vie

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Forcené de BiennePeter K. dévoile une partie de sa vie

Celui que des médias ont surnommé le forcené de Bienne, en détention préventive, veut dissiper certains malentendus. Il a dévoilé plusieurs aspects de sa vie dans une longue lettre adressée au «Journal du Jura».

Dans un premier extrait d'une lettre manuscrite de dix pages publiée jeudi, le retraité de 68 ans décrit son enfance, ses études et sa vision de la société. Parfois idéaliste ou tourmenté, Peter Hans Kneubühl évoque «l'histoire banale» qui est la sienne.

«J'ai grandi à Bienne où j'ai effectué ma scolarité». «Ma soeur et moi avons grandi dans une famille tout à fait normale», a expliqué celui qui a tenu la Suisse en haleine durant une dizaine de jours en septembre dernier.

Longues études

Après son apprentissage de monteur en télécommunications, il étudie à l'Ecole d'ingénieurs de Bienne. Puis suit des cours de physique, de mathématiques et de psychologie à l'Université de Berne. «Les assertions parues dans la presse selon lesquelles j'aurais vécu longtemps chez ma mère sont fausses».

Il achève ses études à Manchester dans le domaine de la physique avec un travail de licence sur les cellules solaires. Il travaille ensuite comme professeur dans des écoles d'ingénieurs à Berne et à Zurich. «Je n'ai jamais fréquenté l'Ecole polytechnique fédérale, je n'ai jamais enseigné à Bienne», écrit le sexagénaire.

Rapport sur l'intervention

Dans ce premier extrait, Peter Hans Kneubühl n'évoque pas la traque d'une dizaine de jours dont il a fait l'objet ni comment il a pu échapper à des dizaines de policiers d'élite. Une partie du voile sera levée mardi prochain avec les résultats de l'enquête sur l'intervention de la police cantonale bernoise.

L'enquête a porté sur le déroulement, la conduite et l'organisation des opérations de la police. Elle s'est aussi penchée sur l'emploi des ressources humaines et sur la communication.

(ats)

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