Avenir professionnel «Philipp Hildebrand est un homme très demandé»
L'ancien patron de la BNS n'a plus de travail, mais il serait très demandé dans le monde de la finance. Selon un chasseur de têtes, ses contacts vaudraient de l'or.
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- Sandro Spaeth/ofu

Philipp Hildebrand ne va certainement pas rester longtemps sans emploi.
L'ancien président de la BNS n'a pas à se soucier de son avenir professionnel. Car les personnes avec un profil pareil n'ont même pas besoin de postuler pour un nouvel emploi. Elles sont souvent directement contactées par des chasseurs de têtes, écrit jeudi «20 Minuten».
Un homme qui a la cote
«Philipp Hildebrand est un homme très demandé, en Suisse comme à l'étranger», affirme le chasseur de têtes Björn Johansson, qui connaît personnellement l'ancien président de la BNS. Björn Johansson est même persuadé qu'Hildebrand aurait déjà reçu des offres d'emploi un jour après sa démission. Un avis qui est partagé par Patrick Mack, chef du groupe Mack Reichstein, sollicité par les banques pour leur trouver du personnel de pointe. «Grâce à ses connaissances et à son expérience internationale, Philipp Hildebrand dispose de nombreuses options, aussi à l'étranger», explique Patrick Mack. Son discours clair et posé, lundi, lors de l'annonce de sa démission, a convaincu les chasseurs de têtes. «Il s'est présenté et exprimé de manière très professionnelle», confie Björn Johansson.
Ce qui rend également le profil de Philipp Hildebrand si précieux est son grand réseau de connaissances. «Ses contacts valent de l'or», explique Björn Johansson.
Aucun souci au niveau salarial
Se pose encore la question du salaire. En tant que président de la BNS, Philipp Hildebrand gagnait un million de francs par année. Les chances que son salaire soit multiplié sont grandes. «Tout dépend s'il intègre une banque ou une organisation internationale», explique le chasseur de têtes zougois Nicolas Reichstein. Mais tous s'accordent sur la chose suivante: «Il ne devra pas se soucier de son salaire.»