FootballPrès d’un milliard d’euros dépensés durant le mercato hivernal
Après la prudence liée à la pandémie, le marché des transferts a repris des habitudes avec des sommes avoisinant le milliard d’euros pour les transferts internationaux.

Le Suisse Denis Zakaria (à dr.) et le Serbe Dusan Vlahovic, deux nouvelles recrues de la Juventus.
Le mercato hivernal de janvier 2022 a retrouvé ses standards d’avant la pandémie de Covid, avec un montant de plus de 900 millions d’euros de transferts internationaux dans le football masculin, selon un rapport de la FIFA publié mardi.
Après plus d’un an de prudence, le ballon rond a retrouvé ses habitudes dépensières: 1,03 milliard de dollars (902 millions d’euros) d’indemnités ont été dépensés en janvier pour les transferts internationaux, une augmentation de 74,7% par rapport à janvier 2021, au plus profond de la crise. «Dans le football masculin, l’activité du marché des transferts a quasiment retrouvé son niveau d’avant la pandémie», explique la FIFA dans un communiqué.
L’Angleterre en tête
Sans surprise, c’est l’Angleterre qui s’est montrée la plus dépensière, avec 349,5 millions de dollars (306 millions d’euros) déboursés par les clubs anglais, contre seulement 75,2 millions (65,9 millions d’euros) par leurs homologues français par exemple.
La France, en revanche, se positionne beaucoup mieux en termes d’indemnités reçues lors de cette période: les clubs français ont encaissé 99,2 millions de dollars (86,9 millions d’euros) en janvier, juste derrière les clubs anglais (95 millions d’euros).
En foot féminin aussi
La FIFA a aussi remarqué une augmentation du nombre de transferts dans le football féminin, dépassant même les standards pré-Covid. Quelque 487 800 dollars (427 000 euros) ont été dépensés pour des joueuses en janvier, un record largement battu après les 310 100 dollars (272 000 euros) déboursés l’année passée.
Dans un rapport publié jeudi 3 février, l’UEFA avait de son côté estimé à sept milliards d’euros le coût du Covid-19 en deux saisons pour le football européen, pointant notamment une diminution de 40% des revenus dus aux transferts lors des mercatos de l’été 2020, janvier 2021 et de l’été 2021.