France: Prison ferme requise pour les saccageurs du péage

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FrancePrison ferme requise pour les saccageurs du péage

Vingt-sept des trente-et-un «Gilets jaunes» accusés d'avoir notamment lancé un véhicule en feu sur le point de passage autoroutier pourraient être incarcérés.

Photo d'illustration.

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AFP

Des peines de prison ferme ont été requises mardi par le parquet contre 27 des 31 prévenus jugés par le tribunal correctionnel de Narbonne pour le saccage d'un péage et d'une gendarmerie en pleine mobilisation «gilet jaune» il y a un an.

La peine la plus lourde, de six ans de prison dont un avec sursis et avec mandat de dépôt, a été demandée à l'encontre d'un homme de 29 ans, Kévin, considéré par le parquet comme le conducteur de l'engin ayant servi à jeter un véhicule en flammes contre la barrière de péage.

La nuit du 1er au 2 décembre 2018, lors de l'acte 3 des «gilets jaunes», dans cette ville de l'Aude alors fortement mobilisée, environ 200 personnes, dont bon nombre étaient ivres ou sous l'emprise de stupéfiants, s'étaient retrouvées au niveau de la barrière de péage de Narbonne Sud, qui avait été incendiée.

Des bornes de paiement avaient été vandalisées, les locaux du peloton autoroutier de la gendarmerie et ceux de la société Vinci avaient été incendiés et pillés, a rappelé la procureure Marie-Agnès Joly.

Les gendarmes avaient reçu le renfort du peloton de sécurité et d'intervention de la gendarmerie, mais les forces de l'ordre avaient été la cible de jets de pierres et de cocktails Molotov.

«Des scènes de chaos, de guérilla, d'apocalypse» commises par «une foule bête et brutale», ont dénoncé la procureure Marie-Agnès Joly et la substitut Esther Paillette dans leur réquisitoire. (nxp/afp)

(NewsXpress)

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