Privé de temps de parole, Zisyadis «se casse»

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Privé de temps de parole, Zisyadis «se casse»

«Si je ne peux pas parler, je me casse. Allez, ciao!» Puis le popiste Josef Zisyadis a quitté le studio bernois de la RSR, durant l'émission «Le Grand 8».

«C'est passé à l'antenne?» s'étonne-t-il. Le député justifie ce geste par le fait qu'il n'a pas pu répondre à Roger Nordmann, alors en duplex de Berne. L'élu socialiste venait de déclarer qu'il n'y avait plus lieu de parler de la lutte des classes en Suisse. «J'avais laissé entendre qu'il pourrait s'exprimer, relate le journaliste de la RSR Fathi Derder. Quand je l'ai vu partir sur le moniteur, je n'ai pas compris.» Josef Zisyadis réplique: «Eh bien c'était trop tard!» Il est le premier intervenant à quitter ainsi «Le Grand 8». «Il fait pourtant partie de ces invités qui savent s'imposer tous seuls», s'étonne le journaliste.

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