EbolaProcédure d'urgence sur un vol d'Air France
Un passager d'Air France a été soumis à un contrôle médical lundi à l'atterrissage d'un avion de la compagnie aérienne à Madrid, suivant le protocole d'urgence pour Ebola.
L'UE va immédiatement vérifier l'efficacité des contrôles anti-Ebola dans les aéroports des trois pays africains touchés, a annoncé jeudi le commissaire européen à la Santé Tonio Borg. De nouveaux cas sont par ailleurs suspectés en Espagne, au Danemark et aux Etats-Unis.
Cet audit sera mené en coopération avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans le but de renforcer les contrôles si nécessaire, et de permettre une meilleure traçabilité dans l'Union européenne (UE) de possibles porteurs du virus venant de Guinée, Sierra Leone ou du Liberia, a précisé Tonio Borg.
Nouveaux cas suspectés
L'une des personnes suivies pour avoir côtoyé l'aide-soignante espagnole infectée par Ebola a présenté de la fièvre jeudi et va être hospitalisée pour des tests à Madrid, ont annoncé les autorités.
Un membre de la branche danoise de Médecins sans frontières (MSF) de retour d'Afrique de l'Ouest a subi des analyses au Danemark pour déterminer s'il a contracté la fièvre Ebola, ont déclaré le même jour des responsables des services de santé. Les résultats devraient être connus dans la journée.
Et aux Etats-Unis, le Yale-New Haven Hospital (Connecticut) a annoncé dans un communiqué qu'il examinait un patient présentant des symptômes semblables à ceux de la fièvre Ebola. Ce alors que six employés de Frontier Airlines ont été mis en congé pour 21 jours «par mesure de précaution» après qu'une infirmière de Dallas atteinte d'Ebola a emprunté l'un des vols, a annoncé la compagnie aérienne américaine.
(ats/afp)
Info distribuée aux délégués à Genève
Une feuille d'information sur l'Ebola va être distribuée à tous les participants à des réunions internationales à Genève, a annoncé jeudi une responsable de l'OMS. Si une personne venant d'un des pays touchés a de la fièvre, elle doit se signaler immédiatement.
«Il ne faut pas stigmatiser, il n'y a aucune raison de faire preuve d'ostracisme à l'égard des ressortissants des pays touchés ou de travailleurs humanitaires», a affirmé à la presse la Dresse Isabelle Nuttall, directrice du département capacités, alerte et action à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). «Il n'y a pas lieu de prendre des mesures particulières à Genève plutôt que dans le reste du monde», a-t-elle dit, interrogée sur les risques liés à la présence à Genève de nombreux travailleurs humanitaires de retour des pays touchés par l'épidémie et de délégués africains.