Quand il s'agit de repassage, plus de 25% des Suisses s'accordent à dire que c'est la tâche ménagère la plus pénible.

Pour 23% des personnes interrogées, le nettoyage de la salle de bain est l'une des tâches les plus détestées, du moins exclusivement en Suisse alémanique. Les Tessinois préfèrent faire la poussière que nettoyer la salle de bain. Et ce qu'ils détestent par-dessus tout, c'est sortir les poubelles. C'est ce que révèle un sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1294 personnes en Suisse alémanique, romande et italienne par homegate.ch.

Faire la cuisine arrive très nettement en tête des tâches les plus appréciées. Avec 42% des Suisses faisant preuve d'enthousiasme quand il s'agit de se mettre derrière les fourneaux, faire la cuisine arrive très nettement en tête des tâches les plus appréciées, ce chiffre passant même à 49% dans les ménages à revenus élevés et à 47% en ce qui concerne les ménages multiples sans enfants.

Faire des achats figure à la deuxième place des activités favorites. Ils sont tout de même 22% à manifestement aimer traîner au supermarché ou à la supérette du quartier. Une personne sur dix déclare aimer faire la lessive, ce qui place cette activité en troisième position dans le top des tâches préférées.

En dehors des tâches ménagères usuelles, il y a toujours quelque chose à bricoler à l'intérieur ou à l'extérieur de la maison. Presque toutes les personnes interrogées (98%) déclarent mettre la main à la pâte quand il s'agit de changer une ampoule. 84% d'entre elles se disent prêtes à planter elles-mêmes un clou et 59% à faire des travaux de jardinage.

Plus de la moitié (56%) se fait même confiance pour réaliser des travaux sanitaires. Là encore, on note une différence avec les Tessinois dont près d'un sur trois renonce à faire des travaux de dépannage sanitaire. En comparaison avec les couples ou les familles, les célibataires sont également plutôt réticents lorsqu'il s'agit de réparer quelque chose eux-mêmes.

Il est intéressant de constater que les plus friands de travaux manuels sont les nantis, c'est-à-dire les personnes dont le revenu mensuel dépasse les 10'000 francs, alors que ce sont justement eux qui ont les moyens de se payer les services d'un ouvrier.