Attentats de Paris: Salah Abdeslam capturé: les images de l'assaut

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Attentats de ParisSalah Abdeslam capturé: les images de l'assaut

Le suspect-clé des attentats du 13 novembre a été arrêté vendredi lors d'une intervention des forces de sécurité à Molenbeek, une commune de la capitale belge. Il a été blessé dans l'assaut.

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23.06 Selon Le Soir, Salah Abdeslam a été retenu pendant 30 minutes par des gendarmes français, le 14 novembre. Ils n'avaient pas reçu d'informations concernant sa radicalisation.

23.06 Selon Le Soir, Salah Abdeslam a été retenu pendant 30 minutes par des gendarmes français, le 14 novembre. Ils n'avaient pas reçu d'informations concernant sa radicalisation.

BFM TV
16.06 Un lycéen de 17 ans raconte à BFM TV sa rencontre avec Salah Abdeslam, avec qui il a passé une partie de la nuit qui a suivi les attentats du 13 novembre 2015.

16.06 Un lycéen de 17 ans raconte à BFM TV sa rencontre avec Salah Abdeslam, avec qui il a passé une partie de la nuit qui a suivi les attentats du 13 novembre 2015.

Capture d'écran BFM TV

Le suspect-clé des attentats de Paris Salah Abdeslam a été arrêté vivant vendredi au cours d'une vaste opération de police à Molenbeek, dans l'agglomération bruxelloise, a annoncé le parquet fédéral belge. Les autorités ont interpellé quatre autres suspects. Cet ennemi public numéro un, considéré comme le dernier survivant du commando responsable des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, a été arrêté vers 16h40 dans une habitation, a précisé Thierry Werts, substitut du parquet fédéral. «Il a été légèrement blessé à une jambe lors de l'intervention et emmené à l'hôpital pour y être soigné», a-t-il dit.

Un autre homme, lui aussi lié aux attentats de Paris et identifié comme «le soi-disant Mounir Ahmed Al Hadj alias Amine Choukri», a également été blessé lors de cette même intervention et hospitalisé. «Il avait été contrôlé en compagnie d'Abdeslam à Ulm en Allemagne en octobre 2015», a précisé le parquet.

L'arrestation d'un des suspects

«Nous l'avons eu»

«Trois autres personnes ont également été privées de liberté», a poursuivi le porte-parole du parquet, précisant qu'ils étaient tous membres de la famille qui a hébergé Salah Abdeslam. Au total, trois perquisitions ont eu lieu, qui se sont achevées à 20h30.

«Nous l'avons eu», a déclaré de Salah Abdeslam le secrétaire d'Etat belge à l'Asile et à la Migration, Theo Francken, sur Twitter.

M. Francken a toutefois retiré ensuite son tweet, après un début de polémique. Son annonce est «inappropriée pour un membre du gouvernement sans compétence liée» au dossier, a jugé un responsable, cité sous le couvert de l'anonymat par l'agence Belga.

Disparu le 14 novembre

La police avait perdu la trace de Salah Abdeslam depuis qu'il avait été contrôlé le matin du 14 novembre à bord d'une voiture sur la route Paris-Bruxelles.

L'opération des forces de l'ordre a été lancée alors que s'achevait un Conseil européen consacré à la crise des migrants. Le président François Hollande a vite rejoint le Premier ministre belge, Charles Michel, au siège du gouvernement belge pour suivre le déroulement de l'intervention.

«C'est très important pour les suites de l'enquête», s'est réjoui le président de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015 à Paris, Georges Fenech, en évoquant le fait que Salah Abdeslam ait été capturé vivant. En soirée, François Hollande a déclaré s'attendre à ce que la Belgique extrade «le plus rapidement possible» Salah Abdeslam vers la France.

Dans l'après-midi, le parquet avait annoncé que des empreintes digitales de Salah Abdeslam avaient été découvertes dans un appartement perquisitionné mardi près de Bruxelles, où deux personnes étaient parvenues à prendre la fuite.

Fausse identité

Il a indiqué en outre que l'homme abattu lors de cette opération de police franco-belge dans la commune de Forest, Mohamed Belkaïd, avait probablement eu un rôle dans les attentats de Paris sous la fausse identité de Samir Bouzid.

Selon la presse belge, un avis de recherche avait été lancé début décembre contre cet individu, alors connu sous le seul nom de Samir Bouzid, et un complice. Tous deux étaient soupçonnés d'avoir supervisé les attentats du 13 novembre en envoyant ce soir-là, de Belgique, des SMS aux assaillants.

Toujours selon la presse belge, ces deux hommes et Salah Abdeslam ont été contrôlés le 9 septembre 2015 à la frontière austro-hongroise, alors qu'ils se trouvaient à bord d'une Mercedes. «C'est Salah Abdeslam lui-même qui est allé chercher les deux hommes en Hongrie. Ils ont été contrôlés tous les trois, le 9 septembre 2015, sur une aire d'autoroute autrichienne», a indiqué la RTBF.

C'est par ailleurs au nom de Samir Bouzid qu'un virement de 750 euros avait été fait le 17 novembre à la cousine d'Abdelhamid Abaaoud. Le chef opérationnel présumé des attentats de Paris et Saint-Denis a été tué avec elle lors d'un assaut des forces de sécurité françaises le 18 novembre à Saint-Denis. (nxp/afp)

(NewsXpress)

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