Super League: Salim Khelifi face à d'autres responsabilités

C'est l'option de la dernière chance: un 3-5-2 aux vertus offensives, qui verra néanmoins Salim Khelifi défendre sur son flanc plus qu'à l'accoutumée. Ce schéma transformera l'ailier en latéral lorsque l'adversaire possédera le ballon. «Ce qu'on attend de moi est difficile, considère l'international M21, plutôt habitué à défendre en avançant, avant l'arrivée de Marco Simone et Henri Atamaniuk. Je suis capable de défendre dans la moitié de terrain adverse, mais dans mon propre camp c'est très compliqué. Je ne sais pas le faire.»

Atamaniuk s'est forgé un tout autre avis après avoir analysé minutieusement chaque joueur de l'équipe pendant de longues heures. «Certains gars, dont Salim Khelifi, nous ont réellement surpris, lâche le coach. Nous avons constaté un énorme potentiel chez ce garçon. Il saura s'adapter à notre schéma et sera capable d'attaquer et de défendre tour à tour.» Dans ce dispositif, le milieu de 19 ans devra courir davantage afin de mettre en œuvre le nouveau projet lausannois: la construction des actions dès la phase défensive, ce qui permettra d'amener le surnombre en situation offensive.

«Nous pensons surtout que ce 3-5-2 est une manière de prendre moins de buts et, surtout, d'en marquer plus», explique Atamaniuk. Exercice pratique samedi contre YB, à Berne. Si ça marche pour Lausanne, Salim Khelifi aura une belle chance d'ajouter une corde supplémentaire à son arc.