Réactions«Schmid, c'est le Guillaume Tell d'aujourd'hui»
L'ancien chef de l'armée Christophe Keckeis estime que l'affaire Nef et les attaques «ignobles» qui ont suivi ont porté «le coup de grâce» à Samuel Schmid.
Mais le ministre s'en va «victorieux», fort d'avoir réussi à faire aboutir la réforme de l'armée, selon M. Keckeis.
«Il le mérite. Il a toujours été droit, fidèle à la constitution et au peuple», a déclaré mercredi l'ancien chef de l'armée à la Radio Suisse romande. «Pour moi, c'est un peu le Guillaume Tell d'aujourd'hui», non seulement parce que c'est un très bon tireur, mais aussi «parce qu'il a réussi à s'opposer à l'adversaire».
Surpris par la démission de M. Schmid, Christophe Keckeis espère que son successeur saura «se distancer des visions nostalgiques. Il faut que ce soit une personne qui soit consciente de sa tâche» et respectueuse de la collégialité «pour servir le pays et notre armée».
Interrogé sur la nomination de Roland Nef à la tête de l'armée, nomination à laquelle il avait participé, M. Keckeis a décliné une quelconque responsabilité. En revanche, il pense être parti une année trop tôt. «J'aurais pu aider» Samuel Schmid au cours de cette année, a-t-il dit.
(ats)