Succession CouchepinSchwaller lance des piques à Merz et Couchepin
Le candidat PDC au Conseil fédéral Urs Schwaller a décoché des flèches dans la presse dominicale contre les représentants libéraux-radicaux au gouvernement.
Au président de la Confédération Hans-Rudolf Merz, il reproche son comportement dans l'affaire libyenne. A Pascal Couchepin, il reproche un manque de suivi dans différents dossiers ces derniers temps et une sous-estimation des primes maladie.
Dans la «NZZ am Sonntag», le conseiller aux Etats PDC fribourgeois s'est étonné de l'attitude de Merz à Tripoli. Dès qu'il est apparu qu'il n'y aurait pas de rencontre avec Kadhafi, il n'y avait que deux réactions opportunes: «soit rentrer immédiatement, soit se contenter du premier ministre libyen, mais alors en ramenant au moins avec lui les otages», a déclaré Urs Schwaller.
L'autre erreur de Hans-Rudolf Merz a été ensuite de se présenter à son retour comme un gage. Un président de la Confédération ne devrait jamais le faire, car il n'est pas un simple touriste, mais le représentant d'un Etat souverain. Au bout du compte, nous sommes tournés en dérision et nous nous laissons dicter la marche à suivre par Kadhafi, déplore le Fribourgeois dans la «Südostschweiz am Sonntag».
La Suisse cède-t-elle désormais au chantage? Urs Schwaller constate en tout cas que la Suisse a récemment un peu baissé pavillon dans deux domaines importants: le secret bancaire et l'affaire libyenne.
Dans la «Südostschweiz am Sonntag», le sénateur reproche au conseiller fédéral Pascal Couchepin d'avoir délaissé des dossiers ces derniers temps. Dans la «NZZ am Sonntag» et «Sonntag», il craint aussi une sous-estimation des primes maladie, Pascal Couchepin voulant éviter de ternir son bilan avec une hausse trop prononcée. Mais les réserves de certaines caisses risquent d'être si fortement détériorées l'an prochain qu'elles devront augmenter les primes en cours d'année. Et ce sera alors au successeur de Couchepin de se dépêtrer de cette situation. (ap)