Démission de Samuel Schmid: Selon un politologue, peu de chances pour la ligne dure de l'UDC

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Démission de Samuel SchmidSelon un politologue, peu de chances pour la ligne dure de l'UDC

La ligne dure de l'UDC a peu de chances de faire élire un de ses représentants à la succession de Samuel Schmid, selon le politologue lausannois Hans Hirter.

Un «plan B», avec la candidature d'un PDC, est également plausible, juge-t-il.

Trois scénarios sont possibles du côté de l'UDC, a indiqué Hans Hirter mercredi à l'ATS. Le premier serait que le parti présente à nouveau Christoph Blocher. Deuxième possibilité: la candidature d'un autre tenant de la ligne dure, par exemple l'ancien président de l'UDC Ueli Maurer. La troisième variante serait de lancer un modéré dans la course.

Christoph Blocher, mais également un autre tenant de la ligne dure auraient de la peine à passer devant l'Assemblée fédérale, estime le politologue. La grande faiblesse de M. Blocher a été de ne pas se fondre dans le système de concordance. D'après M. Hirter, le chef de groupe Caspar Baader ou l'actuel président du parti Toni Brunner auraient le même problème.

UDC sous pression

Les figures de l'UDC les plus à même de réunir une majorité seraient plutôt des modérés comme le conseiller national bernois Adrian Amstutz, ses collègues Peter Spuhler (TG) et Bruno Zuppiger (ZH) ou encore la conseillère d'Etat zurichoise Rita Fuhrer.

Le processus de nomination au sein du parti va être difficile, avertit le politologue. En proie à des divisions internes, l'UDC est aussi sous la pression du temps. Hans Hirter évoque en outre la possibilité d'un «Plan B», à savoir la candidature d'un PDC. Celle- ci aurait de réelles chances contre un tenant de la ligne dure de l'UDC. Les chances d'un Vert sont moindres, estime-t-il.

(ats)

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