Sexualité - Sextember: un mois sans porno pour voir le sexe autrement

Sextember ne diabolise pas le porno, mais développe une approche plus saine de la sexualité.

Sextember ne diabolise pas le porno, mais développe une approche plus saine de la sexualité.

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SexualitéSextember: un mois sans porno pour voir le sexe autrement

Une marque de préservatifs initie un mois sans consommation de X. Le but? Sensibiliser les jeunes aux notions de plaisir et de consentement.

par
Lauren Cavin-Hostettler

La pornographie joue encore un rôle trop important dans la vie des 15-25 ans. Une étude menée par l’institut de sondage Opinion Way pour les laboratoires pharmaceutiques français Majorelle le confirme. Seuls 27% des jeunes interrogés pensent avoir un bon niveau de connaissances sur la sexualité. 38% reconnaissent que le porno a joué un rôle dans leur éducation et pour 41%, il a un impact important sur leurs pratiques.

En partant de cette constatation, la marque de préservatifs Eden Gen lance un nouveau mouvement, en septembre: Sextember. Le but n’est pas de diaboliser cette industrie, mais de développer une approche plus saine . Ces films véhiculent une conception erronée de la sexualité. L’initiative propose donc de ne pas en regarder durant un mois pour changer de vision et se tourner vers des contenus pédagogiques adaptés.

L’initiative souhaite «permettre aux jeunes de (re)développer leur créativité, les aider à trouver les réponses qu’ils vont chercher sur ces sites et enfin casser les fausses idées sur la sexualité véhiculées par le porno».

Notions de plaisir et de consentement

Ces jeunes adultes reconnaissent que la pornographie véhicule une image déformée de la sexualité et parfois dégradante pour les femmes. Ils sont 77% à se rendre compte que cela peut engendrer des comportements violents dans leurs relations.

Eden Gen explique vouloir les accompagner à «mieux appréhender les notions de plaisir et de consentement bien au-delà du champ limité par le porno». En effet, l’étude montre que pour plus de 10% des jeunes, le plaisir des deux partenaires n’est pas prioritaire par rapport à la performance.

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