Sion avait oublié le champagne

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Sion avait oublié le champagne

Séduisant
face à Bâle dimanche, le
FC Sion a manqué de
brio à Zurich. Sa défaite
2-1 ne souffre aucune
discussion.

Bien sûr, si Julien Brellier avait marqué à la 94e minute, les Sédunois auraient obtenu un point qui aurait balayé les critiques. Reste qu'hier soir au Letzigrund, les visiteurs ont ressemblé à un champagne sans bulle. «On a manqué de force de pénétration, admettait, après le match, Maurizio Jacobacci, l'entraîneur de Sion. Zurich mérite sa victoire.»

A l'exception de 2-3 déboulés du Polonais Grosicki en 1re mi-temps, et de Reset dans la dernière demi-heure, les Valaisans n'auront que rarement mis en difficulté l'arrière-garde zurichoise, bien articulée autour de Staehl. Un constat amer, si l'on songe que le onze initial aligné par le duo Jacobacci-Rossli n'avait rien d'une équipe venue pour défendre le 0-0.

Problème, Adeshina et consorts n'auront que sporadiquement pesé sur la rencontre, a contrario d'Alphonse et de Tahirovic (auteur du 1-0).

Peu dangereux, les Valaisans ont, de plus, subi le jeu technique du FCZ. La fin de la 1re mi-temps ressembla même à une danse du scalp.

En défense, Kali (sorti à la pause), Paito et Sarni auront vécu l'enfer (souvent pris de vitesse, le trio a, de plus, multiplé les erreurs de placement). Sans un Gonzalez attentif et une évidente maladresse locale, la meilleure équipe romande de Super League aurait subi une défaite beaucoup plus ample.

«A la mi-temps, on a été chanceux de n'être mênés que 0-1», soulignait encore un Maurizio Jacobacci, déçu d'avoir vu son équipe concéder un penalty deux minutes seulement après l'égalisation de Saborio.

David Cherix, Zurich (si)

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