MobilitéSquatter une place de recharge sans l’utiliser peut coûter bonbon
Parquer avec sa voiture électrique sur une place réservée à la recharge mais ne pas l’utiliser à cet effet peut conduire à devoir s’acquitter de frais. Et bientôt à devoir payer une amende.

Une fois la charge de sa voiture terminée, mieux vaut ne pas rester trop longtemps sur la place de parc destinée à cette manœuvre.
Rester sur une place de parc après la fin du processus de recharge de sa voiture électrique bloque les bornes. De nombreux fournisseurs facturent alors des frais supplémentaires pour ces voitures ventouses, rapporte «Blick». Ainsi, Tesla facture 50 ct. la minute à partir de cinq minutes après la fin de la recharge sur ses superchargeurs. Et si toutes les bornes sont utilisées, c’est même 1 franc la minute. Et auprès de la société Gofast, c’est jusqu’à 5 francs par heure en plus, détaille le quotidien alémanique.
Ainsi, aller manger un hamburger près des superchargeurs Tesla de Martigny (VS) peut s’avérer onéreux si vous dépassez le temps dévolu à la charge en contemplant le paysage. Mais, comme le confiait un utilisateur, «dès que la voiture est proche d’être rechargée, je reçois un SMS et je n’ai qu’à bouger ma voiture. Ou alors, comme pour arriver à 80% de charge il faut un quart d’heure, je regarde un film sur Netflix!».
L’arsenal judiciaire n’est pas encore adapté
Des conducteurs de véhicules électriques ont trouvé une astuce pour se parquer souvent à des endroits stratégiques et libres. Ils déposent leur auto sur une place réservée à la recharge, mais ne branchent pas le chargeur. Comme la borne ne sait pas qu’un véhicule est présent, les systèmes de recharge ne peuvent pas facturer de frais. Effet pervers, la place est indiquée comme libre aux autres conducteurs de véhicules électriques sur le web qui comptent peut-être sur cette place pour «faire le plein».
En principe, il est interdit de «garer un véhicule sur une place de stationnement si celle-ci n’est pas destinée à tel type de véhicule ou à tel groupe d’utilisateurs en raison de la signalisation ou du marquage.» Pour l’heure il n’y a pas de jurisprudence, mais ça pourrait évoluer. Les amendes pourraient donc être salées.
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