Coronavirus: «Nous devons nous attendre à une troisième vague»

Coronavirus«Nous devons nous attendre à une troisième vague»

Alain Berset et Guy Parmelin devraient annoncer les assouplissements éventuels que le gouvernement a décidé dans la lutte contre le coronavirus.

Christine Talos
par
Christine Talos

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vendredi, 12.03.2021
15:39

Le résumé des principaux points et décisions

Voici les assouplissements décidés par le Conseil fédéral et qu'il soumettra jusqu'au 19 mars aux cantons:

  • Le Conseil fédéral a évoqué pour la première fois l'idée du 3e vague qui pourrait toucher la Suisse.

  • Le Conseil fédéral va proposer toutefois aux cantons de permettre dès le 22 mars, moyennant certaines restrictions et si la situation épidémiologique le permet, d’organiser à nouveau des manifestations accueillant du public. Le nombre de visiteurs devra être limité à 150 personnes à l’extérieur – pour un match de foot ou un concert open air par exemple – et à 50 personnes à l’intérieur, dans les cinémas, les théâtres et les salles de concert. Parallèlement, la capacité d’accueil du lieu devra être limitée à un tiers. Les visiteurs devront être assis à au moins 1,5 m de leurs voisins.

  • Le nombre de personnes qui, dans le cercle familial et privé, pourront se réunir à l’intérieur passe de 5 à 10. Il sera recommandé de se limiter à quelques ménages. A l’extérieur, la limite est d’ores et déjà fixée à 15 personnes.

  • Il souhaite aussi rouvrir les terrasses des restaurants mais la date exacte et les modalités de ce deuxième assouplissement ne sont pas encore définies. Mais chaque table pourra accueillir quatre personnes au maximum, dont les coordonnées devront être enregistrées. Les tables devront être distantes de 1,5 mètre à moins qu’une séparation ne soit installée.

  • Les restaurateurs, qu'ils ouvrent ou non, continueront de bénéficier de l'aide aux cas de rigueur et des RHT.

  • Le Conseil fédéral a également décidé que la Confédération prendrait en charge tous les tests rapides de dépistage, y compris ceux des personnes non symptomatiques.

  • Le télétravail reste obligatoire pour l'heure.

15:35

Fin de la conférence de presse

Le porte-parole André Simonazzi met un terme à cette conférence de presse.

15:33

Mauvaise négociation avec Johnson&Johnson?

Les premiers vaccins Johnson&Johnson seront livrés en avril dans l'UE. Pourquoi pas en Suisse?, demande une journaliste. A-t-on mal négocié? Nora Kronig répète la stratégie du Conseil fédéral mais préfère ne pas commenter les négociations de l'UE en la matière.

15:29

1 million de nouvelles doses de vaccin en mars

On attend pour le mois de mars 1 million de doses, explique de son côté l'OFSP en réponse à une question. On travaille chaque jour pour obtenir de nouvelles doses et cela bouge très vite, dit Nora Kronig.

Elle répond aussi à des questions sur le vaccin Johnson&Johnson, Novavax et Curevak. On a conclu des contrats directs avec les deux derniers. Pour Johnson & Johnson, la Suisse a renoncé à un contrat car les livraisons étaient prévues au 3e trimestre, donc trop tard pour nous, explique-t-elle.

15:25

Quid si les cas stagnent la semaine prochaine?

"On essaie de progresser vers un retour à la normalité, mais prudemment pour ne pas perdre le contrôle de la situation", explique Alain Berset, une nouvelle fois. "Il y a tellement de facteurs en jeu. Mais ce qui va beaucoup aider pour un retour à la normal, ce sont les comportements individuels, en plus des tests de dépistage et la vaccination".

15:22

Délit d'initié à Berne?

Certains prétendent que certains à Berne auraient acheté des actions AstraZeneca et auraient fait preuve de délits d'initiés, demande un journaliste. Guy Parmelin répond qu'il avait découvert cette question dans la presse et que le Conseil fédéral n'en avait pas parlé.

15:21

Quid des variants avec ces assouplissements?

Certes les variants sont plus contagieux et vont remplacer les anciens virus, mais ils ne provoquent pas plus de complications au niveau de la maladie. Ce qui fait qu'avec les tests, les vaccinations, etc, la situation est différente que l'an passé, et nous avons de meilleurs outils pour y faire face, dit en substance Alain Berset.

Patrick Mathys de l'OFSP précise à son tour que les chiffres ne stagnent plus et qu'ils repartent à la hausse.

15:18

Quid de la 3e vague? Est-ce mieux gérable aujourd'hui?

C'est Patrick Mathis de la Task Force qui répond: si les seniors sont mieux protégés, nous partons du principe qu'il y a aura moins de morts et que la situation dans les hôpitaux sera moins difficile.

15:16

Toujours les vaccins chez Lonza en question ....

Alain Berset dément-il le Tages-Anzeiger formellement? demande un journaliste. Alasin Berset répète son histoire et le fait que le vaccin appartient à 100% à Moderna. Nous n'allions donc pas négocier avec un sous-traitant, même si nous avions d'excellents contacts avec Lonza.

15:13

Quel est l'objectif du Conseil fédéral aujourd'hui?

Traverser cette pandémie avec le moins de dégâts possible, répond Alain Berset. On sait depuis le début que la surcharge des hôpitaux est un gros risque. On a dû repousser de nombreuses interventions urgentes, ce qui n'est pas bon pour la santé publique, rappelle--t-il. Et ce risque n'est pas encore écarté, prévient le Fribourgois. Il faut donc rester très attentifs.

On sait aussi qu'une part non négligeable de la population va garder des séquelles à long terme de la maladie. 20 à 25% des malades pourraient être touchés, y compris des jeunes, ce qu'on ne savait pas il y a un an. On prend donc des risques, répète-t-il.

15:10

La question de la Lonza revient

Alain Berset revient sur le fait que Lonza a informé que la firme produirait des vaccins pour Moderna. "Nous en étions heureux, mais nous avons très vite réalisé que cette ligne de production était à 100% dans les mains de Moderna et que nous ne pourrions donc pas avoir un accès direct au vaccin", explique-t-il. "Nous avons donc négocié avec Moderna et c'est donc avec Moderna que nous nous sommes mis d'accord et que nous avons un très bon accès à ce vaccin".

Quid de l'obligation du télétravail?

Guy Parmelin répond: cette levée d'obligation n'est pas prévue dans cette phase, indique-t-il.

15:05

Les cantons vont-ils pouvoir avancer à leur propre vitesse?

Alain Berset indique que ce serait peut-être possible si la situation est très différente selon les cantons. Mais à l'heure actuelle, la situation est peu ou prou la même partout.

15:02

Quid des RHT en cas de réouverture des terrasses?

Si la décision de rouvrir les terrasses se confirme, plusieurs scénarios sont pssibles. Certains pourront ou voudront le faire, mais pas d'autres. Mais ceux qui ouvrent ne seront pas exclus des cas de rigueur ou des RHT, affirme Guy Parmelin. Ce sera à chaque restaurateur de décider ce qu'il veut faire, dit-il. Le montant des aides sera adapté en fonction du nombre d'employés et du taux de travail.

Alain Berset abonde: tous les soutiens actuels seront maintenus. Et certains patrons pourront dire que cela ne vaut pas la peine d'ouvrir, précise-t-il.

14:59

Une ouverture gnéralisée le 22 mars?

Chaque jour qui passe, il y a plus de personnes vaccinées, mais on ne doit pas perdre de vue l'aspect sécurité de nos décisions, souligne Guy Parmelin, en rappelant les propos de Berset.

14:58

On passe aux questions

Si les chiffres augmentent modérément la semaine prochaine, que se passe-t-il? Des mesures peuvent-elles levées?

Le Conseil fédéral ne peut pas dire ce qu'il va décider la semaine prochaine, répond Berset. Cette approche est basée sur les risiques. C'est la première fois que l'on rouvre alors que les chiffres augmentent! C'est pourquoi il faut rester très prudent, dit-il. Mais on peut le faire grâce au développement des tests et des vaccinations, affirme le Fribourgeois.

14:54

«On ne peut pas satisfaire toutes les requêtes»

"Nous devons rester prudents, même si nous savons l'impatience de la population, répète Guy Parmelin. On ne peut pas satisfaire toutes les requêtes du monde de la culture notamment, et ceci en toute bonne conscience", affirme-t-il. Le Conseil fédéral assume donc ses responsabilités, conclut-il.

Le Parlement assure la haute surveille et édicte les lois nécessaires, rappelle-t-il. "L'esprit critique doit s'expirmer librement mais rester constructif pour trouver les bonnes solutions", lance-t-il en dénoncant un ton qui devient de plus en plus agressif, selon lui.

Le Conseil fédéral espère que la situation évolue favorablement. Mais nous devons persévérer et rester discipliné, dit-il encore en soulignant que les vaccins représentent le plus grand espoir pour en terminer avec l'épidémie.

14:51

L'apprentissage se passe bien

28'000 contrats d'apprentissage ont été signés, dit-il. L'attrivution des places de formation se poursuit au même rhytme que les années précédentes. Nous avons donc l'espoir que tout se passe pour le mieux, souligne le Vaudois en remerciant les acteurs concernés.

14:50

Au tour de Guy Parmelin de s'exprimer

Le Vaudois revient sur les examens 2021 qui doivent se dérouler normalement autant que possible. Mais la Confédération a coordonné les mesures à prendre si ces examens ne pouvaient pas avoir lieu, explique-t-il.

Pour les examens de fin d'apprentissage, les mesures ont été élaborées avec la Task Force apprentissage. Elles fournissent la base légale nécessaire pour que les personnes qui quittent les filières de la formation professionnelle et de la culture générale au degré secondaire II puissent entamer des études au degré tertiaire à l’automne 2021.

14:46

La question de Lonza abordée

Alain Berset évoque aussi les vaccins et leur achat. Il répète la politique de la Suisse en la matière basée sur trois piliers.

Nous avons mené des disscussions très tôt avec Moderna et AstraZeneca. Il évoque Lonza.

Il y a un an, Lonza nous a écrit pour nous dire que Lonza avait été choisi par Moderna pour lancer une ligne de production en Valais. Mais jamais il n'a été question de créer notre propre ligne de production, affirme-t-il, démentant les propos du Tages-Anzeiger de jeudi. Les négociations ont donc eu lieu normalement ensuite, selon lui.

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