Wall Street Tesla chute en Bourse après un tweet d'Elon Musk
Le titre du constructeur de véhicules électriques était en recul mardi sur la place financière new-yorkaise après un tweet de son patron.

Elon Musk a apporté une précision sur Twitter qui n’est pas du goût de tous les investisseurs.
L'action de Tesla était en chute de 3,6% mardi à 17h45 après que son patron Elon Musk a rappelé que son entreprise n'avait pas encore signé de contrat avec le loueur Hertz, qui a récemment annoncé une commande de 100'000 véhicules électriques du groupe californien. Répondant à un tweet affichant un graphique de progression de l'action de Tesla lundi, qui a atteint un sommet historique de 1208 dollars, Elon Musk a indiqué que «si cela se base sur Hertz, je tiens à souligner qu'aucun contrat n'a été signé pour le moment.»
Pas d'effet Hertz, selon Musk
«Tesla a une demande bien supérieure à sa production. C'est pourquoi nous ne vendrons à Hertz que des voitures pour la même marge que celle que nous appliquons à nos clients», a ajouté Elon Musk. «L'accord avec Hertz n'a aucun effet sur notre situation économique.» L'annonce de Hertz avait permis à Tesla d'entrer fin octobre dans le club des groupes valant plus de 1000 milliards de dollars en Bourse, dont Apple, Google, Amazon et Microsoft.
Prix sans rabais
Elon Musk avait pourtant déjà précisé que le loueur Hertz n'aurait pas de réduction pour l'achat des véhicules électriques. Le milliardaire avait dit sa surprise de voir l'action grimper aussi fort, car le constructeur n'est pas confronté à une faible demande. De son côté, Hertz n'avait pas spécifié avoir signé un contrat avec Tesla, se contentant d'indiquer dans son communiqué avoir passé «une commande initiale de 100'000 Teslas d'ici à la fin 2022», sans évoquer de calendrier de livraison.
Pas dans les plans de Biden
L'administration Biden travaille sur un crédit d’impôt maximal de 12'500 dollars pour les véhicules électriques. Cette somme inclut l’actuelle déduction qui peut aller jusqu’à 7500 dollars à laquelle s’ajoute un crédit d’impôt de 4500 dollars si le véhicule est fabriqué par des ouvriers syndiqués aux États-Unis ainsi que 500 dollars si la batterie est également de fabrication américaine. Mais 24 ambassadeurs ont dénoncé la «discrimination» de cette subvention qui «réduirait le choix des consommateurs sur le marché, à deux véhicules seulement éligibles au crédit d’impôt total, sur plus de 50 véhicules actuellement disponibles.» Cela exclurait ainsi les constructeurs qui ne fabriquent pas leurs voitures aux États-Unis, mais aussi Tesla.