Fribourg: The Streets: «J'ai envie d'essayer autre chose»

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FribourgThe Streets: «J'ai envie d'essayer autre chose»

Mike Skinner ne veut plus se produire en tant que The Streets. Interview avant son concert à Fri-son.

par
Myriam Genier

– Vous avez dit que votre nouvel album, «Everything Is Borrowed», est un disque positif. Etes-vous plus heureux qu'avant?

– C'était un album très difficile à faire. Souvent la musique que l'on compose est l'opposé de ce que l'on ressent. C'est un bon disque, je suis content du dur travail que nous avons accompli.

– Vous êtes le seul rappeur britannique qui s'exporte. Pourquoi?

– Beaucoup d'artistes essaient d'imiter les Américains, mais l'attitude américaine ne convient pas aux Britanniques. Les productions aux Etats-Unis sont meilleures, mais je n'essaie pas d'être en compétition avec elles.

– Il y a quelques années, vous parliez de la célébrité dans vos chansons. Comment vivez-vous cela?

– J'avais beaucoup de problèmes dans ma tête à cette époque, mais ce n'était pas lié à la célébrité. Etre connu, c'est très fun!

– Pourquoi voulez-vous arrêter The Streets après votre prochain album?

– Je ne veux pas me répéter. J'ai envie d'essayer d'autres choses pour ressentir de nouveau de l'enthousiasme. Je veux faire un film et voir où ça me mène.

– Travaillez-vous déjà sur ce dernier album?

– Oui, et c'est très stimulant. Il sera futuriste, sombre, un peu dance.

– Qu'aimeriez-vous qu'on dise de vous quand The Streets n'existera plus?

– Que j'ai fait quelque chose de différent, qui a stimulé les gens.

Fri-son, je 13, 21 h

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