Viktor Vincent«Tout le monde peut être mentaliste»
Le mentaliste et illusionniste Viktor Vincent a fait de sa passion son métier. Selon lui, chacun peut suivre son exemple.
- par
- Ludovic Jaccard
Avec ses défis plus incroyables les uns que les autres, Viktor Vincent cartonne avec ses spectacles où il fait participer son public. Coup de chance pour les Suisses romands, le mentaliste français de 41 ans présentera son show, «Mental Circus», à Genève, le samedi 29 octobre 2022, à Saint-Maurice, le 30 octobre et à Yverdon-les-Bains, le samedi 3 décembre. Rencontre avec cet artiste hors du commun qui s’est prêté au jeu d’une expérience de mentalisme, avec Arnaud, un de nos créateurs de contenus.
Viktor Vincent, comment êtes-vous devenu mentaliste?
Un peu par hasard. J’ai rencontré quelqu’un qui m’a initié à tout ça. Il est devenu mon mentor. Et puis j’ai mélangé mes envies de cinéma et de raconter des histoires avec le mentalisme. Ce qui fait qu’aujourd’hui, j’utilise le mentalisme sur scène pour raconter des histoires et pour créer des ambiances fortes, comme on le voit un peu dans les films.
Faut-il avoir un don pour être mentaliste?
Non. Tout le monde peut devenir mentaliste. Et je crois que tout le monde peut devenir exactement qui il souhaite. C’est juste une question d’envie réelle et tout s’apprend. J’ai d’ailleurs écrit plusieurs livres pour transmettre ma passion.
À quoi peut-on s’attendre dans votre spectacle, «Mental Circus»?
On va voyager dans le temps, comme très souvent dans mes spectacles. Cette fois-ci, nous allons nous arrêter en 1930 à New York, à l’époque des années folles. On a construit par exemple l’Empire State Building en 1 an et 45 jours. Pourtant, ça fait 450 mètres de haut. C’est l’année de tous les records. Tout est possible. Et puis il y a une petite dimension supplémentaire: le spectacle est interactif.
Craignez-vous que certaines de vos expériences puissent rater, sur scène?
Il y en a parfois qui ne fonctionnent pas bien sûr, parce que ce n’est pas une science. C’est un art ténu et ça m’arrive de me tromper. Mais je n’ai pas peur de me tromper, ça arrive à tout le monde. Et puis, d’ailleurs, le public aime bien quand je me trompe en général parce que ça crée une rupture, donc c’est assez amusant. Et puis, j’en ris aussi. Après, il ne faut pas que je me trompe trop, mais heureusement c’est assez rare pour être agréable quand ça arrive.