Primaires républicaines: Trump suggère de punir les femmes qui avortent

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Primaires républicainesTrump suggère de punir les femmes qui avortent

Le candidat républicain a suscité une levée de boucliers après ses déclarations.

Donald Trump et le présentateur Chris Matthews, le 30 mars 2016 à Green Bay (Etats-Unis).

Donald Trump et le présentateur Chris Matthews, le 30 mars 2016 à Green Bay (Etats-Unis).

photo: AFP

Le favori des primaires républicaines pour la présidentielle américaine Donald Trump a suggéré mercredi de punir les femmes qui avortent, suscitant des réactions ulcérées des défenseurs du droit à l'avortement.

«Il doit y avoir une certaine forme de punition», a déclaré le tonitruant milliardaire sur la chaîne MSNBC, dans des extraits d'une émission qui sera diffusée dans la soirée.

Il a aussi affirmé qu'il fallait «interdire» l'avortement, qui a été légalisé aux Etats-Unis par une décision historique de la Cour suprême en 1973 dite «Roe v. Wade».

Le sujet divise beaucoup les Américains, entre partisans du droit des femmes à avorter (pro-choice) et opposants (pro-life).

Pro-life avec des exceptions

Le prétendant à la Maison Blanche était interrogé par l'animateur Chris Matthews qui lui a demandé «s'il croyait qu'il fallait une punition pour l'avortement» quand «vous dites que l'avortement est un crime».

Donald Trump a publié ensuite un communiqué pour tenter de s'expliquer. «Cette question n'est pas claire et devrait revenir aux Etats pour qu'ils tranchent».

Donald Trump a longtemps défendu le droit à l'avortement avant de prendre position contre ce droit dans sa campagne. «Comme Ronald Reagan je suis pro-life avec des exceptions», a-t-il ajouté dans son communiqué.

Réaction d'Hillary Clinton

Son fils Donald Trump Junior est venu à sa rescousse sur Twitter en affirmant que son père était interrogé dans le cas d'avortements «illégaux».

Sa rivale démocrate Hillary CLinton n'a pas tardé à réagir, dénonçant sur Twitter des propos «terrifiants et révélateurs».

Le réseau du Planning familial, qui gère des cliniques où les femmes peuvent avorter, a estimé qu'il s'agissait d'une «incitation à la violence contre les femmes». (nxp/afp)

(NewsXpress)

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