Epalinges (VD)Tué par deux cambrioleurs
Un cambriolage a viré au drame lundi matin à Epalinges, sur les hauts de Lausanne.
Réveillé par l'alarme, le propriétaire a été violemment frappé par les voleurs au cours d'une altercation. Le sexagénaire a succombé à ses blessures.
L'homicide s'est produit tôt le matin, peu après 6 h. «Je me suis levée lorsque j'ai entendu la petite alarme sonner dans le salon», a raconté mercredi l'épouse de la victime, qui a assisté au drame. «J'ai vu deux hommes devant la fenêtre du salon. Je leur ai dit de partir et ils sont partis».
Roué de coups
L'épouse est allée réveiller son mari, qui s'est habillé et est sorti voir. «Forcément il n'a pas fermé la porte à clé, il ne pensait pas qu'ils allaient revenir», a-t-elle ajouté. Mais les deux inconnus, âgés d'environ 25 ans, étaient restés à proximité. Ils ont fait tomber le propriétaire et l'ont roué de coups.
«Ils l'ont frappé sur la tête, sur la bouche. Il a crié au secours, mais personne n'a entendu. Ensuite, je ne sais pas comment ils ont fait, ils ont tiré mon mari dans l'entrée du salon. Ils lui ont donné de nouveaux coups de pied. Il était en sang.»
Epouse également frappée
L'épouse a également été frappée lorsqu'elle a tenté de s'interposer. «Ils m'ont fait tomber et donné des coups de pied. Je pouvais rien faire», a expliqué la vieille dame qui a également été menacée d'un couteau. Les voleurs, qui parlaient entre eux dans une langue étrangère, ont emporté son portefeuille.
L'agression s'est produite dans une villa occupée par un couple de sexagénaires. Le juge d'instruction a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l'homicide.
La police a lancé un appel à témoins. Elle recherche notamment deux personnes qui cheminaient à la rue des Planches au moment de l'agression et qui sont susceptibles d'apporter des renseignements sur les voleurs.
Ce drame survient alors que la police a enregistré cet automne une recrudescence des cambriolages. Les voleurs pénètrent en général dans les maisons en cassant la serrure. De plus en plus souvent, ils s'introduisent de nuit dans les logements, pendant que les occupants dorment. (ats)