Vaud: Un flic passe son flingue à sa petite amie recherchée

Quand, en avril 2016, un agent de Police Riviera a dit à sa petite amie: «Tu veux voir quel effet cela fait de porter une arme?», celle-ci ne s'est pas fait prier. C'est donc avec le Glock 9 millimètres, et sa munition, que la jeune femme de 24 ans est allée laver la voiture de son compagnon, dans un garage, avant de se rendre dans un établissement public.

Mais le pire, c'est que le trentenaire savait que sa compagne était sous mandat d'arrêt. Lors de leur rencontre, début 2016, elle lui avait confié avoir été arrêtée deux fois pour des fautes de circulation. Le policier avait alors consulté le registre informatisé de la police, y découvrant que sa dulcinée était recherchée pour n'avoir pas payé les 1800 fr. de peines pécuniaires auxquelles elle avait été condamnée.

Le policier aurait dû avertir l'Office d'exécution des peines à ce moment-là. Au lieu de ça, il a incité son amie à régler son dû, ce qu'elle n'a pas fait, malgré ses promesses. L'homme ne pouvait l'ignorer, puisqu'il a encore consulté trois fois le fichier de la jeune femme par la suite.

Le pot-aux-roses a fini par être découvert et le policier a été licencié en août 2016. Depuis, il est toujours au chômage. Reconnu coupable de violation du secret de fonction et violation de la loi sur les armes, il vient d'être condamné à 60 jours-amende avec sursis et à 600 fr. de frais. Sa copine a écopé de 15 jours-amende avec sursis pour infraction à la loi sur les armes.