Attentats de Paris: Un «hackathon» sur la sécurité organisé

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Attentats de ParisUn «hackathon» sur la sécurité organisé

Quelque 400 passionnés ont planché de vendredi à dimanche en France sur la sécurité pour trouver des solutions technologiques aux problèmes rencontrés par les autorités lors d'attentats.

Des développeurs informatiques, des graphistes, des spécialistes de la gestion de crise, des chefs de projet se sont retrouvés à Paris pendant trois jours pour le premier «hackathon» sur le thème de la sécurité, à l'initiative de la préfecture et de la mairie de la capitale française.

Pour éviter une saturation des lignes d'appels d'urgence, «on propose une solution qui permet de collecter des données sans intervention humaine, de façon automatisée, universelle, rapide. Aujourd'hui, on appelle le 17, demain on peut envoyer des SMS au 17», explique Jérôme Idelon, porteur du projet SMoS, système géolocalisé d'envoi d'alerte par SMS.

L'envoi du message lance une conversation simple par SMS permettant d'identifier la situation (A. Tirs, B. Incendie, C. Agression, etc.), la personne (A. Témoin à distance, B. Témoin sur place, C. En danger, etc.) et de donner des consignes (A. rester chez soi, B. Pouvons-nous vous contacter, etc.) en attendant une éventuelle intervention.

Ateliers

Face au besoin, notamment pour les forces de l'ordre, d'avoir des plans de certains lieux, un groupe de travail a conçu, avec l'assistance de l'IGN (institut national de l'information géographique), un recensement de plans des lieux accueillant du public et de leurs itinéraires d'évacuation.

Pour les divers services de secours (hôpitaux, SAMU, pompiers), un groupe a imaginé un système de coordination en temps réel «pour orienter les victimes vers les hôpitaux en tenant compte de leur niveau de charge (...) afin de gagner les quelques minutes qui permettent de sauver des vies», explique son porte-parole Mathieu Anderhalt.

Ces projets ont été élaborés en ateliers avec l'assistance de personnes confrontées à ces situations (Croix-Rouge et journalistes notamment), d'acteurs des nouvelles technologies (Twitter, Microsoft) et d'intervenants de la commission nationale informatique et libertés (CNIL). (ats)

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