Genève – Un post-doctorant fait plier l’Université

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GenèveUn post-doctorant fait plier l’Université

Un chercheur, sous-payé durant trois mois, a obtenu partiellement gain de cause en justice. Le cas met en lumière la précarité au sein du monde académique.

Le bâtiment de l'UNI MAIL. Photo Lucien FORTUNATI

Le bâtiment de l'UNI MAIL. Photo Lucien FORTUNATI

TDG

En 2018, un post-doctorant de la faculté de droit remplace au pied levé un enseignant. Les trois premiers mois de ce contrat, il ne sera pas rétribué pour toutes les heures effectuées. Une fois le salaire adapté, les arriérés ne lui seront pas versés. Ne récupérant pas son dû et une annuité qui lui aurait été promise, le chercheur a actionné la justice. Cette dernière lui a donné raison quant aux seuls arriérés, a révélé la «Tribune de Genève».

Cette décision intervient alors que de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer les conditions de précarité dans lesquelles évoluent les membres du corps intermédiaire, le plus souvent au bénéfice de contrats à durée déterminée en espérant décrocher un poste de professeur. Pour l’Université, il s’agit là d’un cas particulier et pas d’une décision de principe sur un système. Elle indique que des annonces concernant cette catégorie de la communauté universitaire seront faites à la rentrée. Elles ne concerneront plus le post-doctorant en question, puisqu’il a entre-temps commencé son école d’avocature.

(mpo)

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