
Dans le cadre d’un sondage sur la poussière, une personne interrogée sur trois a déclaré dormir avec son animal de compagnie. Même si se blottir contre son chien ou son chat est bon pour la santé mentale, ces derniers apportent également toutes sortes d’indésirables.
Mauvaise idéeUn tiers des Suisses dort avec son animal domestique
Les animaux apportent de la poussière et des acariens potentiellement allergènes dans le lit. Pourtant, le matelas passe souvent à la trappe lorsqu’on passe l’aspirateur.
- par
- Meret Steiger
Le logement est à peine nettoyé que déjà, une nouvelle couche de poussière vient se déposer sur les surfaces. C’est non seulement pénible, mais cela peut également avoir des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être de ses occupants. «La poussière domestique ordinaire est constituée d’un mélange complexe d’acariens, de leurs déjections, de squames de peau, de pollens, de bactéries, de virus, de moisissures, de petits insectes et de centaines d’autres particules. Peu en ont conscience», explique Monika Stuczen, microbiologiste chez Dyson.

Les poils de chiens et de chats sont porteurs de toutes sortes de particules néfastes, ce que la plupart de leurs propriétaires semblent ignorer, si l’on en croit une étude sur la poussière.
Dans une récente étude, l’entreprise a analysé l’évolution de la poussière domestique pendant la pandémie. Ce qui est particulièrement frappant, c’est que pré-pandémie, environ un demi-million de chiens étaient répertoriés dans la base de données Identitas. Début 2022, ils étaient près de 37’000 de plus. Aussi attendrissants soient-ils, nos compagnons à quatre pattes sont porteurs de pollens, de virus, d’acariens et de bactéries. Mais tout le monde n’en a pas conscience: trois propriétaires d’animaux domestiques sur quatre ignorent le fait que ces derniers sont porteurs de pollens et d’acariens, comme le révèle l’étude.
Faites-vous le ménage au quotidien?
Les animaux domestiques répandent ces particules dans toutes les pièces de la maison, y compris dans le lit, pour un tiers des Suisses qui dorment avec eux. Environ 6% de la population est allergique aux acariens, ou plus précisément à leurs excréments. La solution consiste à procéder à un nettoyage méticuleux et à aérer régulièrement. C’est non seulement bon pour le moral, mais cela contribue également à réduire l’exposition aux allergènes.

Pour réduire la poussière domestique, il convient d’aérer et de faire le ménage régulièrement.
L’étude sur la poussière révèle néanmoins que la plupart d’entre nous nettoient relativement peu. Alors qu’en France et en Italie, 25% de la population fait le ménage quotidiennement, ce chiffre n’est que de 11% en Suisse. Un tiers des personnes interrogées ont en outre indiqué qu’elles ne nettoyaient qu’une fois la poussière visible.
50% des personnes interrogées ne passent jamais l’aspirateur sur le matelas
Un pourcentage considéré comme inquiétant par la microbiologiste Monika Stuczen. D’autant plus que la poussière, invisible à l’œil nu, s’accumule tout particulièrement sur les matelas et les tissus d’ameublement, où elle entre en contact étroit avec les voies respiratoires. Seule la moitié des Suisses déclarent passer l’aspirateur sur le matelas qu’il convient d’aspirer des deux côtés pour éliminer toutes les particules et les squames de peau.
En été, il est également conseillé d’exposer la literie (matelas, oreillers et couettes) au soleil après nettoyage. Trois heures d’exposition environ suffiraient à éliminer une grande partie des acariens.
Pour venir à bout de la poussière et des acariens.