Etats-Unis: Une élue démocrate a rencontré Assad

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Etats-UnisUne élue démocrate a rencontré Assad

Tulsi Gabbard, représentante d'Hawaï, a rencontré le président syrien en janvier et plaide pour le dialogue avec lui.

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Malgré la trêve humanitaire, les violences entre l'armée syrienne et les insurgés ont repris dans la Ghouta orientale. (Mercredi 28 février 2018)

Malgré la trêve humanitaire, les violences entre l'armée syrienne et les insurgés ont repris dans la Ghouta orientale. (Mercredi 28 février 2018)

AFP
Les Etats-Unis ont commencé à livrer des armes aux combattants kurdes contre l'EI dans le nord de la Syrie, au grand dam d'Ankara. (Mardi 30 mai 2017)

Les Etats-Unis ont commencé à livrer des armes aux combattants kurdes contre l'EI dans le nord de la Syrie, au grand dam d'Ankara. (Mardi 30 mai 2017)

Keystone
Des frappes de la coalition ont visé des immeubles d'habitation à Mayadine, dans l'est de la Syrie, faisant 35 civils morts. (Jeudi 25 mai 2017)

Des frappes de la coalition ont visé des immeubles d'habitation à Mayadine, dans l'est de la Syrie, faisant 35 civils morts. (Jeudi 25 mai 2017)

Keystone

L'élue démocrate américaine Tulsi Gabbard a confirmé mercredi qu'elle avait rencontré le président syrien Bachar el-Assad lors d'une visite sur place en janvier.

«Quand la possibilité de le rencontrer s'est présentée, je l'ai fait car si veut tout faire pour le peuple syrien en souffrance, il faut rencontrer tous les gens nécessaires, s'il existe une possibilité de faire la paix», a expliqué sur CNN Tulsi Gabbard, élue d'Hawaï à la Chambre des représentants âgée de 35 ans. «Quoique vous pensiez du président Assad, le fait est qu'il est le président de la Syrie», a-t-elle insisté. «Il faut parler avec lui pour obtenir un accord de paix viable».

«Il n'y a pas de rebelles modérés»

Tulsi Gabbard, qui s'est engagée dans la Garde nationale d'Hawaï pendant la guerre d'Irak, fait partie de ceux qui ont pris position contre une politique de changement de régime en Syrie, promouvant un désengagement américain total, notamment la fin des livraisons d'armes aux groupes rebelles «modérés».

«Il n'y a pas de rebelles modérés», a-t-elle argué mercredi. «Si le président Assad est renversé, alors ce seront Al-Qaïda ou des groupes comme Al-Qaïda (...) qui prendront le contrôle de la Syrie».

«Laissons les Syriens décider de leur avenir, pas les Etats-Unis ou un autre pays étranger», a insisté cette démocrate, exprimant une ligne partagée par de nombreux autres démocrates. (nxp/afp)

(NewsXpress)

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