Chanson française: Une «embellie» qui réussit à Calogero

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Chanson françaiseUne «embellie» qui réussit à Calogero

Aidé par des paroliers comme Dominique A ou Jean-Jacques Goldman, Calogero livre son plus bel album... et de loin!

par
Olivier Delaloye

Depuis maintenant dix ans qu'il a entamé une carrière en solo, Calogero n'a jamais déçu. Ce compositeur de talent a su conquérir un large public grâce à des mélodies accrocheuses interprétées avec une vraie sensibilité.

Avec ce cinquième album, il ne faillit pas à la règle. D'entrée, on réalise sur «La fin de la fin du monde» que l'artiste est bien décidé à faire évoluer sa musique. Cette chanson est surtout moins pop-rock qu'à l'accoutumée. Son texte écrit par Dominique A renforce un peu plus l'ambiance mélancolique qui s'en dégage.

Pour «C'est dit», le premier single, Calogero a demandé à Jean-Jacques Goldman d'écrire les paroles. Le résultat est superbe.

C'est une ambiance western spaghetti à la Sergio Leone qu'on peut percevoir sur «L'ombre et la lumière». Ce titre, porté par le piano, permet un duo improbable avec Grand Corps Malade.

Seul texte écrit par Calogero, «Je me suis trompé» est pesant et laisse entrevoir une douleur enfouie que l'artiste de 37 ans tente d'exorciser. L'arrivée des cuivres sur l'excellent «La bourgeoisie des sensations» surprend et confirme une évolution musicale vers plus de subtilité.

Parfait de bout en bout, cet album est un petit bijou!

Calogero, «L’embellie»

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