Cyclisme: «Une équipe d'Espagne en grande forme»

Sur les quelque 260 kilomètres de la course en ligne dans le Yorkshire du Nord, Alejandro Valverde pourra compter sur une formation ibère dévouée, qui sera la seule à compter neuf éléments. Privilège du champion oblige. Si le parcours lui est moins favorable qu'à Innsbruck en 2018, il compte bien récidiver tout de même. Interview.

On est là pour prendre tout ce qu'il y a à prendre... Avec mon équipe, on se connait tous bien depuis de longues années. On évolue toute la saison dans des équipes différentes, mais quand on vient sous les drapeaux, on est unis, on vit bien ensemble et c'est très positif. Tout s'est bien passé cette semaine, on s'est bien entraîné et on a eu du beau temps. C'est l'essentiel.

L'année dernière, tout s'est passé parfaitement. Ça ne pouvait pas être mieux. Mais ça ne veut pas dire forcément que ce sera pareil cette fois. On avait vu en 2018 que se réunir une semaine avant était une bonne idée, qu'on gagne à la fin ou pas. Donc cette année, on a décidé de refaire pareil. La course va être intense, c'est sûr. 280 kilomètres, c'est très exigeant. La météo va être un facteur-clé. Il pleut souvent dans le coin et, si c'est le cas dimanche, ça va être bien plus difficile.

Le tracé est moins exigeant que l'année dernière. Mais à la fin, avec la longueur et les quelque 4000 mètres de dénivelé positif, ça va être dur. A l'arrivée, il y aura sûrement un petit groupe qui s'expliquera pour la victoire et une petite pente nous attend dans les deniers mètres, ce qui est bien mieux pour moi. On est réalistes: on sait que les autres formations sont très bien préparées également et que ça va être compliqué.

Je me sens bien, je suis optimiste et je me réjouis de courir. En 2018, j'avais fini la Vuelta bien plus fatigué, mais on avait alors deux semaines de repos ensuite et j'avais eu le temps de me refaire la cerise. Cette fois, j'ai mieux fini et on verra... On va faire au mieux, avec une équipe d'Espagne en grande forme.