Une Shooting Star sous les étoiles
L'année 2006 s'annonce excellente pour Carlos Leal. L'ex-Sens Unik acquiert, avec le titre de Shooting Star 2006, une reconnaissance certaine de la profession.
– Cannes, c'est beaucoup de travail?
– Oui. C'est l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes en une fois. Et, comme j'ai obtenu à Berlin le prix de cinéma Shooting Star, je suis également invité par Swiss Films.
– Que t'apporte ce prix du cinéma?
– Il m'a permis de rencontrer des agents influents et les grands directeurs de casting d'Europe. C'est presque impossible de les rencontrer sinon.
– Vous restez un peu à Cannes?
– Non, j'ai du travail qui m'attend. De plus, après trois jours à Cannes, on a vite l'impression de faire les guignols. Mais je me réjouis de la journée suisse, des projections... et bien sûr de la fête.
– Que penser de la «magie Cannes»?
– Ce festival a un visage strass et paillettes qui fatigue très vite. Mais c'est aussi l'un des plus gros marchés du film du monde.
– Avez-vous quand même goûté aux nuits cannoises?
– Oui! Je suis allé au Baron, à la fête de Besson... Cut Killer mixait et il y avait toutes les stars!
– Préférez-vous le monde du cinéma ou de la musique?
– J'aime la musique. Elle va m'accompagner dans ma carrière d'acteur... et de réalisateur. Mais c'est pour le cinéma que je me lève tous les matins.
– Et le cinéma suisse?
– Il s'élève depuis trois ou quatre ans. En Suisse, on fait de grandes choses en restant humble...
– Une anecdote?
– Pas encore (rire).
Propos recueillis par Elsa Duperray