Vaud: La rumeur de coucherie à l’école n’a pas fait rire la justice 

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VaudLa rumeur de coucherie à l’école n’a pas fait rire la justice 

Un gymnasien a sciemment inventé une relation entre une élève et un prof. Les deux mis en cause ont saisi la justice pour calomnie.

Un élève avait inventé une liaison entre une élève et un de ses profs dans ce gymnase. L’ado a été condamné pour calomnie.

Un élève avait inventé une liaison entre une élève et un de ses profs dans ce gymnase. L’ado a été condamné pour calomnie.

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En milieu scolaire, les rumeurs de coucherie entre enseignant et élève se répandent comme une traînée de poudre. Lorsqu’un enseignant a eu vent d’une prétendue relation qu’il aurait eue avec une gymnasienne, il n’a pas tardé à saisir la justice pour calomnie. La représentante légale de l’élève en a fait de même. C’est Tristan* qui avait fait fuiter cette affaire qui n’en était pas une. Il avait notamment avancé qu’une gymnasienne profitait de sa relation de proximité avec l’enseignant pour obtenir de bonnes notes. «Des bruits fondés sur rien de sérieux auraient pu provoquer la mort professionnelle de l’enseignant pour des faits qui n’ont pas été commis», a rappelé le procureur Anthony Kalbfuss.

Peine pécuniaire

Mis face à son attitude légère, désinvolte et pouvant entraîner de graves conséquences, Tristan s’est borné à dire qu’il prenait tout cela pour «de la rigolade». Ce qui n’a fait rire ni le procureur, ni les deux plaignants. L’ado vaudois a été reconnu coupable de calomnie et a été condamné à 60 jours-amende à 20 francs avec un sursis de deux ans. Il a également écopé d’une amende de 400 francs. Il devra aussi prendre en charge les frais de justice estimés à 400 francs.


*Prénom d’emprunt

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