SuisseVives réactions à la suite de l’annonce du Conseil fédéral
Le durcissement des mesures en vigueur ne fait pas l’unanimité. Les secteurs concernés par les fermetures et autres restrictions prennent la parole.
- par
- Lauren von Beust
À partir du 18 janvier et jusqu’au 28 février, les commerces ne vendant pas de biens de consommation courante devront rester fermés.
Mercredi, le Conseil fédéral a décidé de prolonger et durcir les mesures dans le pays. Restriction majeure : la fermeture des magasins ne vendant pas de biens de consommation courante. Comme un retour au printemps dernier, mais cette fois-ci pour prévenir les effets d’une troisième vague.
«Distorsions de concurrence»
«Nous sommes très déçus car les magasins ne sont pas des lieux de contamination. Et on a développé des concepts de protection qui marchent, s’est exprimée Christa Markwalder, présidente de l’association des commerces de détail de taille moyenne Swiss Retail Federation. C’est une situation difficile pour nous qui employons plus de 310’000 personnes. Sur la base de ce que nous avons connu au printemps, pendant un mois de fermeture, notre perte est estimée à 3,2 milliards de francs.»
Le Centre Patronal juge, quant à lui, «les nouvelles mesures ordonnées contre l’activité économique incompréhensibles. Le retour au système kafkaïen et injuste des activités jugées non-essentielles et les restrictions à certaines activités commerciales aboutissant à des distorsions de concurrence ne sont pas acceptables», a-t-il adressé via un communiqué.
Cas de rigueur
Critiques également du côté de l’Union suisse des arts et métiers (USAM), qui se plaint de «mesures disproportionnées introduites à l’image de ce qui se fait à l’étranger», et «sans qu’il n’y ait de preuves d’un risque d’infection accru dans les domaines concernés.» Dans sa fureur, l’USAM reconnaît néanmoins que l’extension des aides prévues dans l’ordonnance sur les cas de rigueur va dans la bonne direction.
Si la fédération de l’hôtellerie et de la restauration GastroSuisse regrette la fermeture prolongée des cafés, bars et restaurants, celle-ci s’est aussi félicitée de l’assouplissement des critères d’octroi dans la règlementation sur les cas de rigueur. Les établissements fermés recevront un maximum de 20% du chiffre d’affaires annuel moyen 2019 et 2018, ce qui permettra de couvrir au moins une partie des coûts fixes, a souligné mardi la fédération dans un communiqué.
Paulinne
14.01.2021 à 21:10
Car ceux qui proposent des solutions à l'humanité, possèdent des îles privées. C'est là que j'ai pigé... J'ai besoin de vacances!
Injuste
14.01.2021 à 19:19
Ils décident de fermer, là ou selon eux, peut se répandre le plus ce virus même avec des mesures appropriés, alors pourquoi ne pas fermer justement les transports publics... ? Alors que ce sont justement au transports publics où le virus peut proliférer d'avantage ! On marche sur la tète, mais vraiment !!
Pas triste
14.01.2021 à 19:09
On réouvre on se relâche on referme etc etc . Cherchez l’erreur !