L'économie suisse va ralentir en 2019 après une croissance robuste ces dernières années. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une progression du produit intérieur brut de 1,1%.
Perspectives plus sombres pour l'industrie suisse
- Exportations et inquiétudes - L'indice des directeurs d'achat (PMI) a fortement chuté en mars, tombant à son plus bas niveau depuis décembre 2015. Le baromètre de l'industrie helvétique, qui permet d'anticiper les attentes dans le secteur, réagissait négativement à l'assombrissement des perspectives en matière d'exportation.
- Plus forte baisse depuis 2008 - L'indice PMI, compilé par Credit Suisse et procure.ch, a chuté sur un mois de 5,1 à 50,3 points en mars, se situant ainsi à peine au-dessus du seuil de croissance établi à 50 points, ont indiqué lundi les auteurs du sondage dans un communiqué. Il s'agit de la plus forte baisse depuis novembre 2008, trois mois après la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers qui avait sonné le coup de départ de la crise financière.
- Moins bon que prévu - Le niveau du PMI en mars est également nettement inférieur aux attentes. Les économistes interrogés par AWP misaient sur un indice entre 53,0 et 54,2 points pendant le mois sous revue.
La croissance devrait légèrement s'accélérer l'année prochaine, a-t-il indiqué lundi. Les risques pour l'économie helvétique pourraient venir d'une intensification des tensions commerciales internationales et des incertitudes politiques en Europe en particulier le Brexit, selon les experts du FMI.
Dans leur appréciation, ils voient aussi des risques pour la Suisse si la réforme fiscale liée à l'AVS ne passe pas la rampe en votation le 19 mai.
Il y a quelques jours, la Banque nationale suisse (BNS) a maintenu inchangées à 1,5% ses attentes en matière de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour cette année. Le Secrétariat d'Etat à l'économie table aussi sur 1,1%. En 2018, la croissance a atteint 2,5%. La délégation du FMI a effectué l'examen de la Suisse du 21 mars au 1er avril.
(nxp/ats)
solution
C'est vraiment la catastrophe si les multinationales feront moins de bénéfices et que le boulanger du coin vendra toujours son pain? Il y a de la marge même pour une petite récession . Une bonne baisse d'impôts, moins de fonctionnaires, l'état obligé de faire des economie et nos politiciens reduiront drastiquement leur revenus et leur dépenses. Facile, non?
@jules césar
La bonne baisse dimpôts, malheureusement peu probable, mais bien vu.
De la manipulation
Ils ne prévoient rien, ils prédisent pour rester sur le devant de la scène, manipulant de fait les futurs accords cadres et autres à travers le monde.
Décroissance
C'est probablement un poisson d'avril, Madame Lagarde n'avait pas prévue le remboursement de B. Tapie !
Les pauvres s'appauvrissent...
Le fond de pension de l'Union européenne sera à sec dès 2024... apauvr
Faites ce que je dis
Ils annoncent une croissance au ralenti au ils veulent une croissance aux ralenti?