A Genève, le plan d'action de lutte contre le harcèlement entre élèves, lancé par le Département de l'instruction publique (DIP) en 2016, est trop décentralisé. Des disparités apparaissent entre les établissements scolaires, relève une évaluation de la Cour des comptes, publiée mardi.
Il est bien de s'adapter à la réalité du terrain, mais cette approche a ses limites, a expliqué Isabelle Terrier, magistrate à la Cour des comptes. Ainsi, sur 16 écoles interrogées, trois n'ont pas trouvé de cas de harcèlement entre élèves à signaler, affirmant même n'avoir jamais eu affaire à ce problème jusqu'à aujourd'hui.
La formation dispensée aux enseignants pour leur permettre de prévenir, de repérer et de gérer les cas de harcèlement entre élèves n'a été suivie que par la moitié d'entre eux. Par ailleurs, les enseignements de base intègrent trop peu des notions comme l'empathie, le respect ou la bienveillance.
Le protocole d'intervention, lorsqu'il existe, est adapté par la direction de chaque établissement scolaire. La Cour des comptes a constaté qu'il était généralement peu évident, pour les enseignants, de signaler les cas de harcèlement. Trop de temps était souvent utilisé pour collecter les preuves, au détriment des victimes.
Les risques du numérique
La Cour des comptes a émis une série de recommandations visant à améliorer le dispositif. Elle propose notamment de renforcer la formation des enseignants, notamment concernant les risques liés au numérique. Un cas de harcèlement sur deux se poursuit en effet sur les réseaux sociaux, a rappelé Mme Terrier.
La Cour des comptes estime aussi qu'il faudrait donner au corps enseignant les outils pour leur apprendre à gérer des classes difficiles. Le suivi des cas de harcèlement doit être également amélioré, ainsi que les informations transmises aux différents acteurs. Le DIP a promis que les recommandations seraient appliquées.
Selon diverses études, on estime qu'entre 5% et 10% des élèves sont victimes de harcèlement de la part de leurs camarades. On retrouve à peu près les mêmes chiffres dans toute l'Europe, a souligné Mme Terrier. A Genève, un rapport du service de recherche en éducation (SRED) de 2013 montre que ce fléau touche 6% des élèves.
(nxp/ats)
Cayla
Pas plus tard que cet après-midi, je passe devant le cycle de Cayla, où il y avait une activité sportive dans le préau et je vois deux garçons entrain d'en taper un autre au sol, je reste pour voir si ce n'était pas mon fils qui se faisait taper et ensuite je vois une prof à quelques mètres qui n'a pas bougé !!! Génial
????????
Il y a pas qu'à Genève que ce phénomène existe, Sur Vaud aussi, Circulez il y a rien voir N'est ce pas Mme Amarelle Gymnase d'yverdon ?????
URGENCE
Agir vite et fort et neutraliser le ou les responsables! Appeler la Police en cas de besoin sans attendre.
Honteux
Honte aux enseignants... C'est très grave
Marre de la régression
L'école enseigne mais n'éduque pas car cela n'est pas son rôle. Le sens éducation civic et civil, oui c'est dans leurs cordes. Mais... C'est aux parents de faire le nécessaire et s'ils sont incompétents qu'ils suivent des cours obligatoires. Et la diversité en place engage les parents d'autant plus. Et s'ils sont pas d'accord, couples suisses par mariage, par demande de nationalité peuvent retourner dans leur pays où ils fileront droit... car ils n'ont pas le choix dans le pays natal. Je suis gauchiste mais je refuse d'être nounous. Pour les parents suisses, amende salée chf 7-&000. Pas de vac