C'est l'une des grandes nouveautés de la saison sur France 2 : Hugo Clément lancera le 26 novembre son émission «Sur le Front», dans laquelle il accompagne des écologistes militants qui se battent pour tenter de sauver la planète et ses habitants.
Le premier numéro de cette émission programmée à 21h05 sera consacré aux océans. Hugo Clément emmène les téléspectateurs dans plusieurs pays théâtres de luttes environnementales sur mer et sur terre.
Sur le Sharpie, un navire de l'ONG Sea Sheperd, il suit des bénévoles qui protègent les derniers vaquitas, l'espèce de cétacés la plus menacée au monde, dans le Golfe du Mexique. Secondés par des militaires armés, ils cherchent à repousser des braconniers (filmés en plein acte) et libérer leurs captures, au cours de séquences dignes d'un film d'action.
Plusieurs heures en détention
Autre reportage: les mésaventures d'Hugo Clément en Australie, où il a été arrêté avec son équipe de tournage cet été et a passé plusieurs heures en détention. Son crime : avoir accompagné des militants qui manifestaient contre l'exportation massive du charbon et un projet de mine gigantesque, dans le Queensland. Un projet qui ne peut qu'aggraver le réchauffement océanique, responsable de la destruction de Grande barrière de corail.
Frappé d'une interdiction d'approcher les sites miniers, contraint par la police qui surveille et cherche à entraver ses déplacements, l'ancien de «Quotidien» et du site Konbini a dû ruser pour filmer la face cachée de l'économie australienne.
La forme et le positionnement de l'émission tranchent avec le ton habituel des programmes de France 2. Lors d'une présentation à la presse de «Sur le front», Hugo Clément a dit assumer sa démarche de journaliste engagé, qu'il juge «complémentaire» à d'autres formes de journalisme, disant avoir pris conscience «comme des millions de personnes de (son) âge» de la gravité de la situation.
De l'impuissance à l'action
Fidèle à ses principes, «Sur le front» a été tournée avec une équipe volontairement réduite (3 à 4 personnes seulement, une configuration rarissime pour une émission de ce calibre et diffusée en prime time), afin de réduire autant que possible son empreinte écologique.
Hugo Clément a expliqué avoir conçu l'émission pour répondre à un changement d'attitude des citoyens. «Beaucoup de gens en ont marre d'être dans une phase de constat, d'impuissance et d'angoisse face à ce qui est en train de se passer». C'est pourquoi il veut mettre en avant le travail de «ceux qui se battent» sur le terrain, pour «donner l'envie d'agir et pouvoir se dire que ça marche», car «les solutions bien souvent on les a».
Mais en termes de messages, l'émission se veut aux antipodes de l'écologie «punitive et apocalyptique». «Pour que les gens s'intéressent, le coeur du sujet c'est d'être avec ceux qui sont sur le terrain pour agir concrètement. On doit pouvoir se dire : la situation est grave, mais il y a de l'espoir et des possibilités d'agir», estime le journaliste. L'émission montre la beauté et la résilience des écosystèmes naturels lorsqu'ils sont efficacement protégés.
«Raconter les reportages autrement»
Pour Nathalie Darrigrand, qui dirige les programmes de France 2, le journaliste apporte à la chaîne «une façon de raconter les reportages autrement». L'émission permet en outre au service public de se rapprocher des jeunes générations (un enjeu important pour renouveler ses audiences) à travers un dispositif numérique original: parallèlement à la diffusion télévisée de «Sur le front» (avec 4 numéros prévus cette saison, dont un qui sera consacré aux glaciers), Hugo Clément publie chaque semaine un reportage inédit sur Slash (la plateforme de France TV dédiée aux jeunes) et les réseaux sociaux où il compte des centaines de milliers d'abonnés.
Ce nouveau pari de France 2 s'inscrit dans une offensive globale de France Télévisions en matière d'environnement, avec la diffusion en octobre de l'«Emission pour la terre», et la série de documentaires «Green blood» prévue l'an prochain sur France 5.
(afp)
2050 c' est
Je m' inquiète quand même, d' après l'ONU, on serait 2 milliards de plus sur terre en 2050, 2 milliards c' est aussi la population actuelle de toute l' Afrique + de toute l' Amérique du sud. En plus le niveau des océans montent, faudra aussi déplacer des populations entières. Ouvrez vos chalets! Y' aura du monde pour la raclette! ps: les chiffres pour 2100, ah! ça j' ose pas...
Mais bien Sur
Tiens encore un qui a senti la tendance et joue les écolos pour se faire un max de fric. On dirait qu'il a Ushuaia dans son froc tellement qu'il n'en peut plus de venir nous faire la morale sur la TV. Sinon, quel sera son empreinte carbonique en prenant l'avion avec tout son matériel et ses équipes de tournage ? Il va polluer bien plus que vous et moi, donc raté pour le terme à la mode du Zéro Emission bla bla bla !
Drôle de Paris faites ce que je dis mais
pas ce que je fais. Grands discours de réduction des rejets polluants, mesurettes, mesures financières importantes soit les taxes dites écolo incitatives mais en réalité là pour freiner le glissement dans l'abîme de la dette irréversible . Et en parallèle, développement du 5G énormément énergivore, de plus d'internet, de numérique, robotique etc. Alors que l'on sait que le numérique tout confondu représente environ 5% de pollution CO2 et énergie consommée. L'aviation civile est en dessous. Bravo le progrès technologique F donneur de leçons et ses reportages à la Hulotécoloraté.
Il faudrait dire la vérité une fois !?
...et l'homme produit que 3 à 4% des émissions totale de Co2 !....donc TOTALEMENT insignifiant !
@Oto Mobil
Encore un grand docteur ! Quel gag
combat mal dirigé
Elle ferait mieux d'aller voir les chefs d'entreprise au lieu de venir nous faire la morale. Encore une bourgeoise qui croit que son avis importe. Le peuple ne fait que suivre un système qui lui a été imposé.
Insolence
Sauver la planète ? Quelle insolence! Rien que ça. L'homme se prend décidément pour Dieu! Alors qu'il est tout juste en mesure d'essayer de sauver sa peau.. quand à la planète elle en a vu d'autres et des bien pires
VOUS AVEZ RAISON
il faut séparer la pollution et le climat , le 80 % c'est pour faire du fric , on vous fait peur pour faire des taxes , et occuper des savants , notre planète est vivante au dedans et l'on ne peut rien faire que de subir ,cela depuis des millions d'années .