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Rupperswil (AG)
28 décembre 2015 18:17; Act: 28.12.2015 18:17 Print
«Nous ne pouvons pas dire ce que nous savons»
Selon le procureur argovien, Philipp Umbricht, deux scénarios pouvant expliquer le massacre de Rupperswil sont actuellement à l'étude. Mais il n'en dira pas davantage.
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Une semaine après la quadruple meurtre de Rupperswil (AG), les autorités n'ont communiqué que très peu d'éléments concernant l'enquête. Le procureur cantonal argovien Phlipp Umbricht a néanmoins précisé lundi à la radio alémanique SRF qu'il en savait «davantage que ce qu'il pouvait dévoiler». Et d'ajouter que les enquêtes pénales sont principalement toujours tenues secrètes. «Nous ne pouvons pas dire ce que nous savons. Le grand public ne doit pas en être informé», explique-t-il. «La population est uniquement mise au courant lorsqu'elle peut permettre de faire avancer l'enquête.»
Interrogé par SRF, Philipp Umbricht a rappelé qu'il est faux de penser que le Ministère public ne sait rien lorsqu'il ne communique rien. Il a également expliqué que toute information dévoilée à la population doit au préalable être vérifiée et confirmée. «Et ça prend souvent un bon bout de temps.» Philipp Umbricht affirme également qu'il faut éviter à tout prix que le ou les auteurs soient mis au courant de l'avancement de l'enquête.
Selon Philipp Umbricht, deux scénarios sont actuellement à l'étude. Dans le premier, les enquêteurs partent du principe que les quatre victimes ont été tuées, puis la maison incendiée après les deux retraits d'argent effectués par la mère de famille, âgée de 48 ans. Dans le deuxième scénario, trois des quatre victimes étaient déjà mortes lorsque la quadragénaire a été retirer de l'argent pour la deuxième fois.
(dia/ofu/ats)