La qualité de l’air ne cesse de progresser à Genève

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GenèveLa qualité de l’air ne cesse de progresser au bout du lac

Pour la première fois depuis le début des mesures, le dioxyde d’azote a respecté les limites légales sur tout le territoire.

Installation permettant de mesurer la qualité de l’air (image d’illustration).
Installation permettant de mesurer la qualité de l’air (image d’illustration).Getty Images/iStockphoto

La qualité de l’air mesurée à Genève en 2021 est réjouissante, se félicite ce mardi, l’Etat. Le dioxyde d’azote, en particulier, a respecté la limite légale annuelle sur l’ensemble du territoire. Il s’agit d’une première depuis le début des mesures de la pollution atmosphérique, en 1998. Cette baisse s’explique par l’assainissement des chauffages et l’évolution technologique des véhicules.

Les résultats relatifs aux particules fines (PM10) sont eux aussi positifs: les concentrations annuelles respectent les seuils légaux, et sont parmi les plus faibles observées depuis 1998. En revanche, la valeur limite journalière a été franchie à plusieurs reprises durant le passage d’un nuage de poussières du Sahara, fin février 2021.

L’ozone, un polluant généré avec l’ensoleillement, a enfin connu des dépassements périodiques du seuil légal durant la période estivale, comme chaque année – mais ces pics se sont situés dans la fourchette basse de la dernière décennie, en raison d’un été 2021 relativement frais et pluvieux.

Le Canton explique que le ralentissement des activités lié à la crise sanitaire n’explique qu’une partie seulement des améliorations mesurées. Il note que la qualité de l’air en 2021, «s’inscrit pleinement dans la tendance favorable relevée déjà depuis plusieurs années».  

Les tableaux illustrant les immissions de dioxyde d’azote (NO2) font apparaître une nette amélioration dans le temps.
Les tableaux illustrant les immissions de dioxyde d’azote (NO2) font apparaître une nette amélioration dans le temps. Etat de Genève
(jef)

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